Meurtre Abdou Razack Kane à Malika: L’un des présumés meurtriers alpagué

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Publié le jeudi 28 novembre 2019 | Enquête Plus

© aDakar.com par SB
Arrestation d`une quinzaine de braqueurs par la police
Dakar, le 11 octobre 2018 - Les forces de police ont mis hors d`état de nuire des malfaiteurs qui opéraient la nuit sur les autoroutes de Dakar.

L’un des meurtriers d’Abdou Razack Kane, du nom de ce jeune homme récemment tué dans la commune de Malika, dans la banlieue dakaroise, a été appréhendé hier, après une semaine de cavale. Selon un communiqué du Bureau des relations publiques de la police nationale transmis hier à ‘’EnQuête’’, ce sont les investigations menées par les enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Malika, en collaboration avec la Brigade de lutte contre la criminalité (Blc) de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, qui ont permis de retrouver le téléphone portable de la jeune fille qui était avec la victime le jour du drame, entre les mains d’un receleur, au lendemain de l’agression.

Arrêté et interrogé sommairement, il a déclaré que ledit téléphone appartient au nommé I. M. Les recherches entreprises ont alors permis l’arrestation de ce dernier à Wakhinan Nimzath. Au cours de son interrogatoire, il est passé aux aveux en reconnaissant que lui et son acolyte, en fuite, sont les auteurs du meurtre d’Abdou Razack Kane.

Fils de l’imam de Malika Ibrahima Kane, Abdou Razack Kane, en compagnie de la dame Aïssatou Coly, a été agressé le lundi 18 novembre 2019, aux environs de 20 h, par deux individus armés de couteaux, à hauteur de la passerelle entre Malika et Gadaye, sur la Vdn 3. Alors qu’il était assis tranquillement dans un coin, en face de la plage avec sa copine, il a été pris au dépourvu par deux agresseurs qui tentaient de lui subtiliser son téléphone. Leur ayant opposé une farouche résistance, ses assaillants lui ont asséné un coup de couteau. Atteint près du cœur, il a rendu son dernier souffle pendant son évacuation à l’hôpital de Keur Massar, après un détour et un rejet de prise en charge au centre de santé de Malika. Un défaut d’assistance urgente qui lui a d’ailleurs coûté la vie.

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