Treize soldats français de la force Barkhane ont trouvé la mort dans une collision de deux de leurs hélicoptères qui prenaient part «à un combat contre des jihadistes» à Ménaka, au nord-est du Mali, a annoncé l’Elysée dans un communiqué reçu mardi à APA.
Le drame est survenu lundi soir, quand les deux appareils se sont percutés en plein vol, indique l’Elysée, précisant que six des victimes sont des officiers, les six autres des sous-officiers et la dernière victime est un caporal-chef.
Selon le communiqué, les 13 militaires appartenaient essentiellement au « régiment d’hélicoptère de combat de Pau et du régiment de chasseurs de Gap ». Forte de 4500 hommes, la force Barkhane a subi avec ce drame sa plus grosse perte depuis son déploiement au Mali en août 2014.
Réagissant au drame, le président français Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre tombés en opération et morts pour la France dans le combat contre le terrorisme au sahel ».
Pour sa part, la ministre française des Armées, Florence Parly, a annoncé l’ouverture d’une enquête en vue d'élucider les circonstances de ce crash.