L’exploitation du bloc pétrolier offshore de Sangomar, au large du Sénégal, ne commencera qu’en 2023 et non en 2022 comme cela était initialement prévu.
Les reports s’enchaînent pour l’exploitation des deux gisements du bloc pétrolier de Sangomar offshore, découvert en 2014 à 90 kilomètres du littoral sud sénégalais. D’abord prévue pour 2021, puis repoussée à 2022, la production des premiers barils de pétrole commercialisables issus du champ pétrolier n’aura pas lieu avant le premier trimestre de 2023. L’annonce a été faite le 19 novembre par la société nationale sénégalaise Petrosen.
Un report estimé entre quatre et six mois selon plusieurs sources étatiques, et imputable à un changement de « stratégie d’investissement pour la plateforme de production, de stockage et de déchargement » de la part du consortium détenteur du bloc, qui inclut la junior écossaise Cairn Energy, les Australiens Woodside et FAR ltd et la société des pétroles du Sénégal, Petrosen.
Le consortium, qui avait décidé d’acquérir le bateau de production de stockage et de déchargement du pétrole en leasing auprès du fournisseur japonais Modec, a finalement décidé directement d’acheter le navire.
100 000 barils par jour attendus
L’investissement, de 1,2 milliard de dollars, sera pris en charge en fonction des parts de chacun au sein du consortium, selon une source proche de la présidence en charge des questions pétrolières, qui rappelle que Petrosen est détenteur de 18 % du champ offshore.
Le Sénégal espère sortir entre 100 000 à et 120 000 barils chaque jour des gisements de Sangomar Offshore Profond et Sangomar Offshore, dont les réserves ont été estimées à 2,5 milliards de barils.