Les autorités sanitaires de la région de Fatick demandent au gouvernement de tout mettre en œuvre pour la réouverture des blocs opératoires de Foundiougne et Sokone en procédant au remplacement du personnel affecté.
Elles se sont réunies mercredi à la gouvernance de Fatick, dans le cadre de la revue annuelle conjointe du Programme national de développement sanitaire (PNDS). La réouverture des blocs opératoires a été l'une des principales recommandations de l’assemblée.
‘’Cela figure en tête des recommandations retenues au terme de la réunion, c'est-à-dire la réouverture immédiate des blocs de Foundiougne et de Sokone par le remplacement du personnel ’’, a indiqué le médecin-chef de région, Mouhamadou Traoré.
''Le bloc de Foundiougne est fermé et on s’achemine vers la fermeture du bloc de Sokone, suite à l’affectation de l’anesthésiste’’, a-t-il déploré, soulignant que jusque-là, la région a été performante en matière de césarienne avec les deux blocs notamment celui de Sokone et de Gossas.
D’autres recommandations concernant la gouvernance sanitaire ont été formulées.
A ce niveau, a précisé le docteur, il est question que les autorités administratives saisissent les collectivités pour faire fonctionner les comités de gestion, renforcer le personnel notamment des médecins, des sages- femmes et des infirmiers pour booster les indicateurs.
''En outre, a-t-il poursuivi, il est demandé aux collectivités locales de Fatick de recruter le personnel d’appoint, c'est-à-dire le personnel médical et paramédical, pour que les structures sanitaires puissent produire les résultats attendus.
‘’L’équipement de l’hôpital régional de Fatick figure aussi parmi les recommandations à envoyer aux autorités centrales. Il vient d’ouvrir ses portes et il faut un équipement pour le rendre apte à jouer son rôle d’hôpital de référence’’, a-t-il expliqué.
La revue conjointe du PNDS est destinée à rendre compte du plan de travail annuel, à travers les ressources mises à la disposition de la région médicale et les objectifs et résultats qui ont été atteints, la revue conjointe du PNDS.
Dans ce sens, elle a fait apparaitre les difficultés traversées par la région médicale, des problèmes liés l’obtention de données correctes et fiables suite à quatre années de rétentions des données sanitaires et financières.
Le docteur Traoré a soutenu que ''des progrès ont été enregistrés malgré l’incomplétude des données notamment dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le Vih-Sida et la tuberculose''.
‘’Par contre, nous avons été un peu insuffisants, en matière de lutte contre la mortalité maternelle. Il reste à compléter les données dans ce domaine'', a-t-il admis.
Il a assuré que d’ici quelques jours, ''les données vont être complétées et mises à jour pour que la région puisse disposer des indicateurs fiables par rapport à 2013’’.