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Violences basées sur le genre : Michelle Bachelet plaide pour l’application des lois
Publié le jeudi 14 novembre 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Michelle Bachelet, La haut commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies
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Nairobi (Kenya) - La haut commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, a plaidé mercredi pour une "protection accrue des femmes et surtout l’application des lois pour mettre fin à la violence basée sur le genre dans le monde’’.


‘’Les violences basées sur le genre n’ont pas été toujours considérées comme une violation des droits de l’homme’’, a lancé l’ancienne présidente chilienne.

Elle intervenait à la Conférence internationale sur la population et le développement, à l’occasion d’un panel sur le thème ‘’Persévérance et partenariat : comment mettre fin à la violence basée sur le genre’’.


Selon elle, la violence basée sur le genre constitue ’’une violation des droits de l’homme’’. Il faut par conséquent "protéger les femmes et veiller surtout à l’application des lois qui existent’’, a-t-elle indiqué devant plusieurs femmes activistes travaillant pour l’élimination des violences basées sur le genre dans le monde.


Elle exhorte à "continuer aussi à autonomiser les femmes’’, lesquelles sont, dit-elle, "fortes’’. "Les femmes doivent être des modèles avec le soutien des hommes‘’, affirme-t-elle.


La ministre de la Jeunesse et du Genre du Kenya, Professeur Margaret Kobia, juge que ‘’la normalisation de la violence sexuelle est inadmissible’’. Elle révèle que "35 % des femmes au niveau mondial ont été victimes durant leur vie de violences basées sur le genre, du fait de leur partenaire ou d’un proche’’.


Elle signale que ‘’le Kenya dispose d’une série de lois pour combattre les violences basées sur le genre, comme la loi de 2006 sur les crimes sexuels et celle de 2011 sur les mutilations génitales féminines’’.


‘’Nous devons travaillons à nourrir une égalité homme/femme pour éradiquer ce phénomène d’ici 2030 comme l’indique les Objectifs de développement durbale’’, a ajouté le Pr Kobia.


La directrice de Instiuto Nacional de las Mujeres ( Institut national des femmes), Dr Nadine Gasma du Mexique, affirme pour sa part que ‘’la violence basée sur le genre est la plus vieille des violences faites aux femmes’’.


Et d’ajouter : ‘’La question, c’est de se demander pourquoi s’est-elle perpétuée ?’’.


‘’C’est une violence structurelle et idéologique. Dans mon pays au Mexique, 10 femmes sont tuées chaque jour parce que ce sont tout simplement des femmes’’, s’est-elle indignée.


Pour une autre panéliste, Fatma Bulic, du centre d’information pour les personnes en situation de handicap en Bosnie Herzégovine, ‘’ même ne pas avoir sa chaise roulante en cas de besoin est une violence basée sur le genre pour les femmes’’.


Quant à la fondatrice et directrice exécutive de Kakenya’s house au Kenya, Docteur Kakenya Ntaiya, elle déclare que ‘’les femmes sont victimes de beaucoup de violences basées sur le genre’’. "A 12 ans, j’étais censée me marier mais j’ai négocié avec mon père pour continuer d’aller à l’école’’, confie-t-elle.


‘’Il faut aussi s’attaquer à ces mutilations génitales féminines qui se font en coulisse’’, a-t-elle lancé.

SKS/ASG
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