Les journaux reçus mardi à l’APS abordent divers sujets de l’actualité avec un accent particulier sur la politique.
L’Obs s’intéresse à l’avenir de la présidente du mouvement ‘’Osez l’avenir’’, récemment nommée Envoyée spéciale du chef de l’Etat, en affichant à sa une : ’’Aïssata Tall Sall, une opposante au pouvoir, l’ambition piégée’’.
Selon, le journal du Groupe Futurs Médias, ‘’en quittant l’opposition pour rallier le camp du président (…)’’, la maire de Podor, une commune du nord du Sénégal ‘’semble avoir hypothéqué ses ambitions politiques’’.
’’La nouvelle Envoyée spéciale du chef de l’Etat est aujourd’hui considérée, avant même sa prise de fonction officielle, comme un pion du +macky+ qui vivra désormais dans l’obsession de la recherche du mot juste, dans le diktat du politiquement correct pour ne pas heurter les oreilles de son nouveau boss’’, commente L’Obs dans ses colonnes.
Le Quotidien met pour sa part en exergue les relations entre la titulaire d’’’Osez l’Avenir’’ et sa suppléante à l’Assemblée nationale et note ‘’un long froid entre Aïssata Tall Sall et Marième Soda Ndiaye’’.
’’De dépitée à député’’, titre le journal qui renseigne qu’elle avait critiqué le ralliement de Aïssata Tall Sall à Macky Sall à la veille de la présidentielle du 24 février. ‘’La jeune de 27 ans était dépitée par cette décision qui lui avait +fait mal et honte+’’, écrit Le Quotidien tout en rapportant ses propos dans lesquels elle déclare ‘’assumer ses positions’’.
A sa Une, Sud Quotidien s’exclame : ’’Refus de débat sur le 3e mandant et le dauphinat, dégel des relations avec Me Wade, promotion des +transhumants+ et renforcement du Benno… Macky, en mode brouillage !’’.
Pour cette publication, ‘’le slogan+ Gagner ensemble, gouverner ensemble+ semble ne pas être une vraie formule’’ pour l’actuel locataire du palais présidentiel.
Citant la dernière nomination du député-maire de Podor, Aïssata Tall Sall, au poste d’Envoyée spéciale du chef de l’Etat, le remplacement de feu Ousmane Tanor Dieng par Aminata Mbengue Ndiaye au Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), (…), Sud quotidien indique que Macky Sall ‘’reste dans la logique de conforter sa majorité présidentielle acquise à la veille de la présidentielle dernière. Le tout, dans un parfum de projet de troisième mandat qui lui est prêté par ses adversaires politiques’’.
Walfquotidien revient dans sa livraison du jour sur la polémique née du passage du Sénégal devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU, en lien notamment avec l’affaire Karim Wade.
Il a été dit au sortir de la présentation du cinquième rapport du Sénégal à la 127e session du Comité des droits de l’homme que le pays s’était engagé à se conformer aux recommandations de cet organe relativement à un réexamen du dossier judiciaire du fils de l’ancien président de la République.
Une information démentie dans la foulée par le ministère sénégalais des Affaires étrangères.
’’Le Comité des droits de l’homme rappelle le Sénégal à l’ordre’’, écrit le journal à sa une. La même publication ajoute : ‘’malgré le démenti du ministère des Affaires étrangères suivi du limogeage de Moustapha Kâ et Samba Ndiaye Seck, le Comité a dénoncé la violation par l’Etat du Sénégal des droits de Karim Wade et la déchéance de ses droits civils et politiques’’.
En octobre 2018, le Comité des droits de l’homme de l’ONU avait invité l’Etat du Sénégal à rétablir Karim Wade dans ses droits en réparant les préjudices qu’il aurait subis.
Le comité avait alors estimé que Wade-fils, définitivement condamné à six ans de prison pour enrichissement illicite et à une amende de 138 milliards de francs, n’avait pas bénéficié d’un procès équitable.
Le Soleil rapporte l’annonce faite hier par le Secrétaire général de la Présidence de la République à l’ouverture du Forum Bloomberg ‘’Africa business media innovators’’ où il était par le groupe américain à ’’exposer les politiques de l’Etat sénégalais en prévision des mutations numériques’’.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a déclaré dans le quotidien national que ’’l’intranet gouvernemental sera davantage sécurisé’’, ajoutant que ‘’le Sénégal veut capter les dividendes de la révolution du numérique’’.
Le Témoin quotidien met en exergue le budget 2020 et affiche ‘’Les ruptures de l’ère Macky II’’, citant ‘’le passage d’un budget moyen à un budget programmes, la déconcentration de l’ordonnancement, une politique d’endettement prudente’’.
A en croire la publication, ‘’les ressources de ce budget augmentent de près de 300 milliards de francs, soit 10% de plus, et que la masse salariale prend l’ascenseur avec 74 milliards de francs CFA’’.
ASB/OID