Directeur général de l’Observatoire de la qualité des services financiers, Habib Ndao a expliqué le succès du Sénégal qui a levé 55 milliards de FCFA sur le marché de l’Uemoa. D’emblée, il a soutenu que le pays a respecté tous les critères édictés par les bailleurs.
Dans un premier temps, il s’est exprimé sur la crédibilité de la signature du Sénégal. « C’est le résultat de notre éligibilité à l’instrument de coordination de la politique économique. Lequel évalue la viabilité, la solidité du cadre macroéconomique et le respect des engagements financiers que le Sénégal a signés dans le cadre multilatéral », a énuméré le Dg de l’OQSF.
Pour ainsi, aborder la maîtrise du cycle d’endettement avec les projets fiables et valables. « Nous avons la connotation d’un un pays à risque de surendettement faible. Cela nous permet d’engranger des fonds sur plan international et sur le plan local au niveau des recettes. Il faut savoir qu’on a dépassé les objectifs de mobilisation des recettes fiscales et douanières depuis le 30 septembre dernier », a-t-il avancé sur la Rfm. Habib Ndao de laisser entendre que « pour lever des fonds, il faut présenter aux bailleurs quelque chose de solide ».