Moins de 24 heures après la virulente sortie de la société civile fixant un deadline pour l’organisation des élections départementales et municipales initialement reportées sine die, l’Etat du Sénégal sort de son mutisme sur la question. Les Locales sont ainsi tenues au plus tard le 28 mars 2021, selon le ministère de l’Intérieur.
Moins de 24 heures après la virulente sortie de la société civile fixant un deadline pour l’organisation des élections départementales et municipales initialement reportées sine die, l’Etat du Sénégal sort de son mutisme sur la question. Les Locales sont ainsi tenues au plus tard le 28 mars 2021, selon le ministère de l’Intérieur.
Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur n’a pas mis du temps pour répondre aux « interpellations » de la société civile qui clamait ses inquiétudes sur le report des Locales à une date non précisée et la prolongation des mandats des conseillers municipaux et départementaux.
Moins de vingt-quatre heures après la sortie de la société civile, le premier des flics du Sénégal s’est dépêché de faire savoir que les élections départementales et municipales initialement prévues le 1er décembre 2019 et finalement reportées seront tenues au plus tard le 28 mars 2021. Un document en date d’hier, mardi, transmis à la presse et signé par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, relève ainsi :« La première phase de l’article 1 du présent projet de loi est amendée ainsi qu’il suit : les élections départementales et municipales prévues le 1er décembre 2019, sont reportées pour être tenues au plus tard le 28 mars 2021 ». Le document intitulé amendement du gouvernement vient ainsi mettre provisoirement fin à un tas d’interrogations de la classe politique et du citoyen lambda sur la tenue à date échue des Locales.
Avant-hier, lundi 4 novembre dernier, des organisations de la société civile étaient montées au créneau pour critiquer le projet de loi n°15/2019 portant report des élections locales prévues le 1er décembre prochain et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux sans fixation aucune d’une nouvelle date. Le Collectif des organisations de la société civile en question considérait cette décision comme une violation de l’article 67 de la Constitution.
En conférence de presse, il avait ainsi exigé du gouvernement la tenue des élections au plus tard le 28 juin 2020.