Si Karim Wade prétend se présenter à la présidentielle de 2024, il faut nécessairement qu’il bénéficie d’une amnistie. «Une réhabilitation de Karim Wade n’est possible qu’avec l’amnistie», a déclaré le Pr Ababacar Gaye.
Le constitutionnaliste ajoute que l’avenir politique de Karim Wade n’est possible qu’avec une révision de son procès sujet à une ou des violations de la procédure.
Mais, s’empresse-t-il de préciser, «si les procédures supposées être des violations sont prévues par la Crei, il n’y pas de raison de réviser le procès de Karim Wade».
L'invité de Grand Jury de la Rfm reconnaît que le renversement de la preuve et l’absence de possibilité d’appel sont des violations qui remettent en cause les droits de la défense.