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Mansour Kama, président de la CNES: “Le fast-track ne se fait pas appliquer en ce qui concerne des décrets d’application“
Publié le vendredi 11 octobre 2019  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Des opérateurs économiques sénégalais et tunisiens veulent redynamiser leurs relations commerciales
Lundi 31 mars 2014- Une quarantaine d’opérateurs économiques de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) séjourne à Dakar pour apprécier les possibilités d’investissements au Sénégal et nouer des relations d’affaires avec le privé local. Photo: Mansour Cama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES)
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La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) a organisé hier, jeudi 10 octobre, un atelier sur les enjeux du contenu local dans le contexte de l’exploitation du pétrole et du gaz. Au cours de cette rencontre, le président de la CNES, Mansour Kama a fait part de ses inquiétudes par rapport aux lenteurs notées dans la promulgation des décrets d’applications de cette loi sur le contenu local.

«Malheureusement, le fast-track ne se fait pas appliquer en ce qui concerne les décrets d’applications». C’est le sentiment du président de la Confédération des employeurs du Sénégal Mansour Kama. Il s’exprimait hier, jeudi 10 octobre lors d’un atelier sur les enjeux du contenu local dans le contexte de l’exploitation du pétrole et du gaz.

Selon lui, sans les décrets d’applications, il va être très difficile de savoir exactement dans quelles conditions les entreprises sénégalaises vont intervenir. «La loi sur le contenu local ne s’est pas votée par hasard. Si elle est votée, c’est parce qu’il faut définir à l’intérieur de ce qu’on appelle le contenu local les niveaux d’intervention. Ce sont les décrets d’application qui vont dire qui est entreprise sénégalaise et qui est entreprise étrangère», soutient-il.

Pour rassurer le président de la Cnes, Matar Sall conseiller technique du Ministre du pétrole et des énergies rassure : «il faut savoir que la loi sur le contenu local a été adoptée cette année. On a décidé de faire les décrets d’applications de cette loi en toute intelligence c’est-à-dire avec des concertations avec toutes les parties prenantes. L’Etat est là pour mettre le cadre réglementaire pour que l’écosystème permette à chacune des parties de développer des partenariats gagnant-gagnant. On espère d’ici la fin de l’année avoir ce décret d’application de la loi sur le contenu local». Par ailleurs, il rappelle que l’objectif du gouvernement c’est de se retrouver avec 50% de contenu local en 2030.

Pour y arriver, souligne-t-il, il faut forcément que des entreprises sénégalaises qui veulent travailler dans le secteur du pétrole et du gaz puissent avoir les compétences nécessaires pour pouvoir remplacer les expatriés. «C’est pourquoi, il faut former les Sénégalais à pouvoir travailler dans ces domaines. D’où la mise en place de l’institut national du pétrole et du gaz. Donc, la formation est un pilier qui nous permettra de renforcer les capacités et les compétences des Sénégalais afin qu’ils puissent travailler dans ce secteur», a-t-il laissé entendre. M. Sall informe que trois régimes ont été prévus dans la loi sur le contenu local. Il y a d’abord un régime exclusif où ne pouvant intervenir dans les activités que des entreprises sénégalaises. Il y a ensuite un régime mixte où une entreprise sénégalaise qui est en association avec une entreprise étrangère puisse intervenir dans certaines activités. Et enfin, il y a un régime non exclusif où toutes les entreprises pourront travailler. «Ces différents régimes vont permettre de nous assurer de la présence des entreprises sénégalaises dans ces domaines », a-t-il conclu.
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