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La filière manioc peut ’’fortement contribuer au PSE’’, selon Ibrahima Wade
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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La filière manioc peut ’’fortement contribuer au PSE’’


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Le secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), Ibrahima Wade, a souligné mardi à Thiès que la filière manioc ’’peut fortement contribuer’’ au plan Sénégal émergent (PSE), tant au niveau de la plue-value que pour l’économie nationale et la création d’emplois.

’’La filière manioc peut produire 235.000 tonnes de farine par an. Si 10% de cette farine de manioc sont incorporés dans la farine pour le pain, avec une production de 200 tonnes de farine de manioc par jour, cela permettrait de réduire la facture de 120 milliards de francs dépensés par le Sénégal pour l’importation de 2.500 tonnes de farines/jour pour la fabrication du pain’’, a-t-il dit.

Ibrahima Wade s’exprimait lors de l’atelier d’élaboration et de validation du plan d’action de l’interprofession manioc au Sénégal. La rencontre est organisée en collaboration avec la Grappe agriculture et agro-industrie de la SCA.

Il a par ailleurs indiqué que la filière manioc ’’n’a pas encore sa place dans le système agricole au Sénégal, malgré une production record de 920 tonnes qui représente une bonne contribution à l’économe nationale’’.

Il a relevé que l’avenir de la filière manioc ’’est prometteur, surtout avec l’engagement des femmes dans les activités de transformation des produits dérivés du manioc à savoir le tapioka, la gomme amidon, l’atiéké, entres autres’’.

Le président de l’interprofession manioc au Sénégal, Assane Ndiaye, a de son coté indiqué que cette culture de rente connait aujourd’hui ’’une avancée significative dans la production grâce à l’engagement des producteurs qui contribuent efficacement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire’’.

Le responsable de la statistique à la direction régionale du développement rurale de Thiès, Mamadou Camara, a déclaré que la culture du manioc s’est affichée plus particulièrement dans le département de Tivaouane.

Il a précisé que les difficultés de la filière manioc se situent au niveau de la formation des acteurs et de la formulation pour la mise en œuvre d’un plan d’actions national, en vue de trouver des solutions durables pour une percée de ce produit à travers une vaste commercialisation.

Les participants vont durant l’atelier de deux jours réfléchir sur comment assurer une production suffisante en manioc, la stabilisation des prix et la possibilité d’une grande implication des femmes.

Ils vont également se pencher sur l’élaboration de stratégies pour un équilibre de la filière, ainsi que la création d’un grand marché national de commercialisation du manioc, à l’image de la Bourse du manioc de Pire, dans le département de Tivaouane.

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