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Mouhammadou Makhtar Cissé sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal: “Toutes les précautions ont été prises pour préserver nos ressources“
Publié le lundi 7 octobre 2019  |  Sud Quotidien
Mouhamadou
© aDakar.com par DR
Mouhamadou Makhtar Cissé, Directeur général de la SENELEC
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Mouhamadou Makhtar Cissé, le ministre du Pétrole et de l’énergie, est largement revenu hier, dimanche, sur la gestion des ressources naturelles et les contrats pétroliers et gaziers. Invité de l’émission « Jury du dimanche » d’Iradio (privée) hier, dimanche 06 octobre le ministre a appelé les Sénégalais à éviter les querelles inutiles et autres sources de turbulences dans ce dossier. Non sans révéler que « Toutes les précautions ont été prises pour préserver les ressources du Sénégal » et qu’à partir de 2022, environ 563 000 000 barils seront exploités au Sénégal. En somme, selon lui, «… assez de ressources pour impulser la nouvelle dynamique si juste nous arrivons à trouver la bonne entente autour de la gestion des ressources ».

L e ministre du Pétrole et de l’énergie reste formel sur les contrats pétroliers et gaziers. Interpellé sur la garantie de la souveraineté de nos ressources, il a dit lors de l’émission Jury du dimanche d’Iradio (privée) d’hier, dimanche 06 octobre : «Le premier avantage comparatif du Sénégal, ce ne sont pas les ressources pétroliers et gazières mais c’est notre démocratie, la paix sociale, la coexistence pacifique entre les religions et les ethnies depuis toujours. C’est le premier avantage comparatif, nous sommes un pays de paix, nous sommes un pays de dialogue, mais aussi à la croisée des chemins car nous avons des ressources ». Et de plaider pour la bonne entente et qu’on arrive à dépassionner le débat sur le pétrole et le gaz pour voir comment articuler son exploitation à notre économie pour garder sa diversification.

D’ailleurs, le ministre soulignera que « le terme de malédiction du pétrole est sur toutes les lèvres, les gens pensent aux conflits de guerre ». Dans cette optique, le ministre invite les Sénégalais à être très attentifs sur la gestion en tirant un exemple sur la Hollande. « Le Sénégal doit être dans cette dynamique de transformation structurelle de son économie prescrite et décrite par le Plan Sénégal Emergent qui est notre boussole. Le gaz et le pétrole doivent pouvoir venir s’articuler à cela, dans cette optique de transformation par l’industrialisation », confiera-t-il. Parlant des ressources proprement dites, le ministre a révélé : « On a un gisement de pétrole et de gaz associé.

C’est le gisement Sangomar qui nous permettra, à partir de 2022, de sortir le premier baril de pétrole. Ce qui est exploitable sur la base des données scientifiques que nous avons, c’est 563 000 000 barils…Je crois que c’est assez de ressources pour impulser la nouvelle dynamique si nous arrivons juste à trouver la bonne entente autour de la gestion des ressources». Le ministre Cissé qui assure que l’Etat a pris toutes les mesures pour que les ressources reviennent aux Sénégalais, indiquera également que la meilleure approche à prendre pour une gestion transparente, c’est d’informer le peuple de tout ce qui se fait. Et de relever dans la foulée : « Toutes les précautions légales et réglementaires ont été prises pour préserver les ressources du Sénégal ». Il en veut ainsi pour preuves, l’inscription dans la Constitution, depuis 2016, du droit de propriété du peuple et l’inscription du Sénégal à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). Le ministre ne s’arrête pas là pour démontrer la souveraineté du Sénégal sur ses ressources naturelles. Il a aussi cité la mise en place du Cos Pétrogaz. « C’est un espace de concertation, d’impulsion et de dialogue.

Récemment, vous avez pu entendre le président de la République dire qu’il souhaiterait que l’on puisse y adjoindre des membres de la société civile et de l’opposition politique. C’est dire qu’il y a une approche pour une gestion concertée de ces ressources. Parce que, la meilleure garantie de transparence, donc de souveraineté, c’est l’information des citoyens. Et rien ne se passe dans ce secteur, sous la table ou en dehors de la connaissance ou du regard des populations », a-t-il dit.
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