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Mamadou Diop Decroix: “La Corée du Sud et le Sénégal avaient le même niveau de développement en 1960“
Publié le lundi 7 octobre 2019  |  Walf Fadjri L’Aurore
L`opposition
© aDakar.com par SB
L`opposition regroupée autour du FPDR veut la démission du président de la République
Dakar, le 30 mai 2018 - L`opposition réunie autour du Front patriotique pour la défense de la République exige la démission du du chef de l`État. Elle a posé cette exigence après un constat sur la situation difficile qui sévirait dans le pays. Photo: Mamadou Diop Decroix, leader de l`opposition
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Invité ce dimanche à l’émission « Opinion » de WALF Tv, le secrétaire général d’AJ/PADS croit comprendre pourquoi le Sénégal ne décolle pas économiquement. Selon lui, pour avoir reconduit le système laissé par les Colons, les pouvoirs publics ont annihilé tout espoir de développement.

« Il faut réinventer nos États. Tant que ces questions ne seront pas régler nos pays ne connaîtront pas de développement », explique l’ancien ministre du Commerce. Pour davantage en convaincre, Mamadou DIOP Decroix compare le pays à autre. « La Corée du sud et le Sénégal avaient le même niveau de développement en 1960, on aperçoit même plus la poussière de la Corée du Sud. On ne sait même plus dans quelle direction elle se trouve. Elle nous a dépassés. Pourquoi ? Les colons sont partis et nous ont laissés un système colonial qu’on a réaménagé. L’Etat lui-même n’a pas été réinventé. Toutes les politiques publiques sont perçues de manière très distancées par la population et disent que ‘li yeufi buur la’ donc ce n’est pas leur affaire », explique le député.

Interpellé sur la morosité économique du Sénégal, DIOP Decroix indexe les mauvais choix politiques du régime de Macky SALL. « En amont des élections le pouvoir a fait beaucoup de dépenses dont certaines n’étaient pas du tout pertinentes, et tout ça nous rattrape, ça c’est clair. En Afrique c’est comme cela que ça se passe à la veille d’élections, les pouvoirs ouvrent les vannes dans les conditions que nous savons. Maintenant après les élections, il faut payer. Je crois que c’est un peu ça », soutient-il.
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