Le thiéré, le couscous sénégalais, a été sacré meilleur couscous du monde cette semaine lors de la 22e édition du concours « Cous Cous Fest », organisé en Italie. Reportage à Dakar où se perpétue ce savoir-faire ancestral.
Dans sa cour et comme chaque jour, Aïssatou Cissé, 60 ans, assise sur un petit tabouret, s’active devant cinq énormes bassines de couscous. Tout devra disparaître le soir au marché. « C’est la tradition, les ancêtres le préparaient pour le repas du soir, et c’est bon pour la santé aussi », raconte-t-elle.
Dans son boubou orange, Aissatou Cissé s’arme de patience. La graine de mil est trempée, pilée, mélangée avec de l’eau, puis passée à la vapeur. Il faut ensuite la tamiser et ajouter une poudre à base de feuilles de baobab. « Quand il y a un mariage, on le prépare pour servir le dîner », explique-t-elle.... suite de l'article sur RFI