La commission politique du dialogue national continue de plancher sur les points «déjà abordés qui n’ont pas connu de consensus» entre les partis. C’est ce qu’indique un communiqué rendu public hier par la commission cellulaire de ladite commission. Celle-ci, évaluant au cours de sa réunion du 1er octobre le bilan de ses travaux à mi-parcours, informe que «l’élection des adjoints au maire, des vice-présidents et des secrétaires élus des Conseils départementaux, le bulletin unique, la caution, le parrainage, la vacance et suppléance» font toujours l’objet de discussions.
La commission, qui «informera l’opinion publique de l’évolution de ses travaux», fait savoir qu’elle «évoquera, par ailleurs, les autres thèmes de discussion qu’elle a déjà arrêtés et sur lesquels le débat n’est pas encore ouvert».
La structure présidée par le général Mamadou Niang rappelle, entre autres, les points de consensus. Il s’agit du «report des élections locales du 1er décembre 2019, de l’audit du fichier électoral par un Cabinet indépendant, de l’évaluation du processus électoral, de la refonte partielle de 2016 à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2019 (prévue sur une période de 6 mois) par un Cabinet indépendant, de l’élection des Conseillers municipaux et départementaux au suffrage universel direct de même que le maire et le président de Conseil départemental, tête de liste majoritaire». Mais aussi de «l’harmonisation du pourcentage de répartition des sièges pour les élections départementales avec celui des élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle) et de l’accord sur l’élection de la tête de liste proportionnelle comme maire de ville (55% sur la liste proportionnelle) et 45% issus des conseillers élus sur les listes majoritaires des communes constitutives de la ville».