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Le Quotidien N° 3375 du 29/4/2014

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CREI - L’ex-sénatrice roule vers la Commission d’instruction : Aïda Ndiongue n’a pas séduit Alioune Ndao
Publié le mardi 29 avril 2014   |  Le Quotidien


Le
© Autre presse par DR
Le procureur Alioune Ndao


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L’ex-sénatrice libérale file droit vers une inculpation pour enrichissement illicite présumé si la Crei suit la volonté du Procureur spécial. Aïda Ndiongue n’a su convaincre, hier, Alioune Ndao malgré ses justifications pour les 41 milliards qui lui sont reprochés.
Le Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’a pas été convaincu par les arguments de Aïda Ndiongue qui devait justifier la licéité d’un patrimoine de plus de 41 milliards de francs Cfa. Le Quotidien a appris de sources judiciaires que l’ex-sénatrice libérale dont la fin de la mise en demeure a expiré hier sera présentée, en conséquence, à la Commission d’instruction de la juridiction spéciale, confie-t-on, «dans les prochaines 48 heures». Il appartiendra à Cheikh Tidiane Bèye et Cie de suivre ou non le réquisitoire de Alioune Ndao. Mme Ndiongue risque une inculpation et un mandat de dépôt pour enrichissement illicite présumé. Elle a été inculpée et placée sous mandat de dépôt en décembre dernier, mais dans le cadre du dossier du Plan Jaxaay et du volet des phytosanitaires, en même temps que Abdou Aziz Diop.
Le procureur de la République avait parlé de plus de 47 milliards de francs Cfa en argent et pièces précieuses découverts dans les comptes et coffres-forts de la responsable libérale logés à la Cbao. Alors que son collègue de la Crei avait retenu dans sa mise en demeure 41 milliards. Les avocats de Aïda Ndiongue, en conférence de presse, avaient dénoncé l’«acharnement» contre leur cliente et raillé la différence dans les montants visés. «Les chiffres diffèrent d’une juridiction à une autre, comme si on était à Wall Street. C’est comme si Aïda Ndiongue était une bourse de valeur mobilière. Tantôt elle vaut 100, tantôt elle vaut 50. On a voulu faire d’elle le prête-nom de Abdou­laye Wade et des autres autorités de l’ancien régime. Aïda Ndiongue n’est pas un établissement bancaire. Ces gens tirent plaisir à mettre Aïda Ndiongue en prison», avaient-ils constaté.

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