31ème Congrès des notaires d’Afrique: Le foncier, une réelle source de conflit qui freine la cohésion sociale

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Publié le mardi 1 octobre 2019 | Sud Quotidien

© aDakar.com par SB
Le 31e Congrès des notaires d`Afrique va s`ouvrir ce 1er octobre
Dakar, le 1er octobre 2019 - Le 31e Congrès des notaires d`Afrique va se tenir à Dakar du 1er au 4 octobre 2019.

En prélude de la tenue du 31ème congrès des notaires d’Afrique prévu du 1er au 4 octobre 2019, la chambre des notaires du Sénégal (CDNS), sous l’égide de la Commission des affaires africaines (CAAF) et l’Union internationale du notariat, a tenu une conférence de presse hier, lundi 30 septembre au Radisson Blue. Le thème retenu est «la déjudiciarisation, le foncier et le numérique»

Le 31ème Congrès des notaires d’Afrique se tiendra du 1er au 4 octobre 2019 au centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD). Ce 31ème Congrès sera organisé sous l’égide de la commission des affaires africaines (CAAF) et l’union internationale du notariat. Le Sénégal est à sa 4ème organisation.

Selon le président de la CAAF Me Abdel Amyd Achide, «le Congrès a un aspect plutôt politique car, le notariat du pays hôte qui est le Sénégal et le notariat d’Afrique font appel à un expert pour promouvoir la profession du notariat et surtout ce qui est le travail du notaire». Le thème retenu pour cette 31ème édition est d’une actualité persistante. «La déjudiciarisation est un nouveau mode alternatif de règlement de conflit. C’est une justice de proximité qui consiste de mettre en avant le rôle du notaire.

Le foncier qui est récurent, revient souvent dans nos congrès comme source de conflit. Le numérique qui est un moyen de lier les deux premiers pour permettre l’avancée, les nouveautés technologiques qui sont mises en exergue et en avant dans la profession du notaire», explique le président de la commission des affaires africaines.

Dans la même mouvance, la présidente du 31ème congrès Me Hawoa Dodo affirme dans ce sens que «le foncier est source de conflit et il faut le sécuriser». C’est pourquoi, d’après Me Dodo, les assises sont un plaidoyer à l’attention des acteurs politiques, communautaires leaders d’opinion afin de mettre à l’abri les pays par rapport aux conflits qui peuvent naître sur des questions foncières mal gérées. «Ce 31ème congrès invite donc à tous ces acteurs à une réelle prise de conscience pour cerner les problèmes, les insuffisances juridiques. La paix est un élément de paix et de stabilité sociale», dixit Hawoa Dodo. Tout au long du congrès, la commission des affaires africaines mettra l’accent sur les résultats de la commission scientifique afin de trouver des solutions pour garantir la paix et la cohésion sociale.

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