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Amadou Hott tire un bilan “plus que satisfaisant“ de la première phase du PSE
Publié le mardi 1 octobre 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DG
Atelier de validation technique de la revue conjointe de la politique économique et sociale de l`année 2018
Dakar, le 30 septembre 2019 - Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a pris part, ce lundi, à l`atelier de validation technique de la revue conjointe de la politique économique et sociale de l`année 2018.
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Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a tiré lundi un bilan ’’plus que satisfaisant’’ de l’exécution de la première phase du Plan Sénégal émergent (PSE), cinq ans après son lancement.
"Le bilan de cette première phase est plus que satisfaisant. En effet, les ressources mobilisées pendant la période 2014-2018 ont été principalement affectées aux secteurs porteurs de croissance (…), et ces investissements ont permis d’atteindre des résultats probants pour asseoir les fondements de l’émergence", a-t-il déclaré.

Amadou Hott prenait part à un atelier de validation technique de la revue conjointe de la politique économique sociale de l’année 2018.

Cette rencontre marque également la fin de la mise en œuvre de la première phase du PSE (2014-2018) et coïncide avec l’adoption de la deuxième phase du PSE (2019-2023).

Une occasion saisie par les différentes parties prenantes au processus de mise en œuvre du PSE (administration, secteur privé, collectivités territoriales, société civile, partenaires, ainsi que représentants des institutions) pour partager les résultats de la première phase d’exécution du PSE.

"Pour la cinquième année consécutive, un taux de croissance de plus de 6% a été enregistré" par l’économie sénégalaise, a souligné Amadou Hott, précisant que "l’ambition du gouvernement est de maintenir et de consolider cet acquis dans la durée, afin de réaliser le programme de développement 2030 des Nations unies et l’agenda 2063 de l’Union africaine."

Au plan macroéconomique, a-t-dit, "notre économie s’installe progressivement sur une trajectoire de forte croissance et durable, conjuguée avec une maîtrise du déficit budgétaire et un faible niveau d’inflation".

"Si nous sommes arrivés à ces résultats", c’est parce que "l’Etat a mis en œuvre des projets structurants destinés à améliorer la productivité et la compétitivité de l’économie" sénégalaise, a-t-il indiqué.

"Depuis 2014, la productivité agricole s’est considérable renforcée à la faveur des politiques mises en œuvre sous l’impulsion du président Macky Sall, notamment les aménagements hydroagricoles, la modernisation de l’équipement rural et les
Domaine agricoles communautaires (DAC)’’, a relevé Amadou Hott.

Les productions de riz et d’arachide ont selon lui "plus que doublé" sur la période pour atteindre en 2018, respectivement "1 million 156 mille tonnes et 1,5 million de tonnes".

En matière de développement des infrastructures et services de transport, les réalisations ont "porté sur la construction et la réhabilitation de près de 1362 kilomètres de routes" et "213 kilomètres d’autoroute", d’après Amadou Hott, ainsi que des "pistes pour le désenclavement des zones de production et l’accessibilité en milieu rural", a-t-il indiqué.

Il a dans le même sillage loué la réalisation, ces cinq dernières années, de grands projets structurants tels que le Train Express Régional (TER), l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et la nouvelle compagnie aérienne nationale Air Sénégal.

Selon le ministre de l’Economie, "le pari de la disponibilité de l’énergie est également en train d’être gagné avec les nouvelles centrales électriques mises en service pour renforcer les capacités de production".

S’agissant du développement du capital humain et de la protection sociale, des mesures volontaristes ont été prises pour réduire les inégalités et la pauvreté avec les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et l’élargissement de la carte scolaire et universitaire", a-t-il indiqué.

Dans le domaine de la gouvernance, de la sécurité et du développement territorial, "plusieurs réformes ont été entreprises pour renforcer la cohésion sociale, la justice, l’environnement des affaires et la décentralisation", a signalé Amadou Hott.

"A ce titre, il convient de noter que le climat des affaires au Sénégal ne cesse de s’améliorer (…)", le pays passant "de la 161e place en 2014 à la 141e place en 2018, avec un score de 54,15%, bien au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne, située à 51,61%", s’est-il félicité.

Toutefois, dans le sous-secteur de l’éducation, malgré "les efforts consentis en termes de mobilisation des ressources, les résultats sont encore faibles en matière d’accès et de qualité", a-til reconnu.

Il a préconisé des mesures "pour l’efficience et l’efficacité des dépenses dans l’éducation et la formation, ainsi que l’amélioration de la réussite des élèves".

Selon lui, le gouvernement s’est "résolument engagé à poursuivre des réformes pour pouvoir booster notre économie, mais également faciliter l’environnement des affaires pour le développement du secteur privé et des partenariats public-privé".

MK/BK
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