Joal-Fadiouth (Mbour), Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal, a procédé vendredi, à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), au lancement officiel d’un projet régional pour le renforcement des écosystèmes de mangroves en Afrique de l’Ouest visant à verdir les économies des pays côtiers de la sous-région ouest-africaine, a constaté l’APS.
D’un coût global de 6 milliards de francs CFA, ce projet est financé par l’UE, pour une durée de quatre ans, en vue d’appuyer les organisations de la société civile impliquées dans la préservation des écosystèmes de mangroves.
Il va être mis en œuvre par l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) et Wetlands international, en Gambie, au Sénégal, en Guinée, en Sierra Léone, au Libéria, au Ghana, au Togo et au Bénin.
Ce lancement, effectué en présence du conservateur de l’Aire marine protégée (AMP) de Joal-Fadiouth, le capitaine Cheikh Diagne, des responsables de l’UICN et de Wetlands international, a été fait dans le cadre de la semaine européenne de la diplomatie climatique.
"L’UE est pleinement engagée pour ouvrir la voie à une accélération de la lutte contre le changement climatique sur tous les fronts", a dit Irène Mingasson, estimant que chacun doit, chaque jour, contribuer à la protection de la planète.
L’ambassadrice de l’UE au Sénégal a participé à une activité de reboisement de mangroves qui, selon elle, contribue à préserver ce "patrimoine naturel très important" qui participe au bon voisinage entre l’homme et la nature.
Le conservateur de l’AMP de Joal-Fadiouth et ses collaborateurs se sont dit "très flattés" de voir leur site choisi comme "site pilote" de ce projet pour partager leur expérience en matière d’économie verte, mais aussi en matière de gouvernance participative.