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Enquête Plus N° 863 du 29/4/2014

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Fin de sa mise en demeure: Aïda Ndiongue étale ses preuves
Publié le mardi 29 avril 2014   |  Enquête Plus


Aida
© Autre presse
Aida Ndiongue


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Son patrimoine, estimé à 41 milliards 140 millions 158 mille 846 F, la femme d'affaire et responsable libérale a étalé hier ses preuves devant les juges de la Crei. Histoire de prouver l’origine licite de ses biens.



Après un mois de sommation, Aïda Ndiongue a donné des réponses sur la mise en demeure servie à elle par le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). L’ex-sénatrice libérale devait justifier la licéité de son patrimoine estimé à 41 milliards 140 millions 158 mille 846 F Cfa.

A en croire nos sources, les avocats de la mise en cause ont tenté de prouver l’origine licite du patrimoine de leur cliente. Parmi ces preuves, il y a les différents contrats que l’ex-maire des HLM a contractés avec l’État et certains de ses démembrements depuis des années. Ce qui aurait permis à la dame d’amasser une certaine fortune.

L’on se rappelle après la sortie du Procureur de la République chiffrant le patrimoine de Aïda Ndiongue à 47 milliards 675 millions de francs Cfa, les avocats de la mise en cause sont montés au créneau. Me Mbaye Jacques Ndiaye avait publié une liste dans laquelle figuraient les différents marchés gagnés par leur cliente avec ses différentes entreprises de 1983 à 2008.

Parmi ceux-ci, il y a le marché de désinfection, de dératisation et de désherbage de tous les postes du Sénégal. Outre le marché de fourniture de matériels à la Soadip, il y a ceux de la désinfection de la Sonatel, des stades du Sénégal mais aussi de la Lonase gérée par Aïda Ndiongue entre 1986 et 1991.

D’après toujours le document, la libérale a créé en 1994 l'entreprise de fourniture de matériels de nettoiement de la gouvernance de Dakar. Avant d’être de 1995 à 1998, fournisseur de papier au journal Le Soleil. Toujours sous le régime de Diouf, Aïda Ndiongue a travaillé avec la Senelec de 1990 à 1998 sans compter l’implication de sa société de 1994 à 2000, dans la confection des routes goudronnées avec l'enrobe stockage ou de l'enrobe dense. Durant l’alternance, elle a travaillé avec le PCRPE.

La question qu’il faut se poser est de savoir si les réponses fournies par la défense vont convaincre le procureur spécial près la CREI. Toujours est-il que les avocats sont à l’écoute de Alioune Ndao. Qui, s’il n’est pas convaincu, décernera une nouvelle inculpation à Aïda Ndiongue.


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