Il aurait pu être libéré le 17 avril, la justice en a décidé autrement. Le fils de l'ancien président sénégalais doit prouver l'origine licite d'un patrimoine désormais estimé à 178 millions d'euros. Mais la procédure présente de nombreuses failles... et embarrasse au plus haut niveau.
L'affaire Karim Wade, c'est un peu comme la jarre trouée du roi Guézo, qui servit d'emblème à la défunte Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF). Partout, tout le temps, des fuites. Mais aucune main pour tenter de boucher les trous. "Que voulez-vous ? C'est l'administration sénégalaise...", se défend un proche du président Macky Sall qui rappelle que sous le magistère d'Abdoulaye Wade, il en était de même, et jure que son patron voit d'un mauvais oeil cette surmédiatisation du feuilleton préféré des Sénégalais.... suite de l'article sur Jeune Afrique