Le Saes, le Sneel/Cnts, le Sudes, le SYPROS et l’UDEN, ont décidé de mettre sur pied l’Union Syndicale Pour Une Education de Qualité (U.S.E.Q), une structure intersyndicale de concertation et d’actions pour réaliser l’unité des enseignants et la promotion de la qualité dans le système éducatif. Les organisations syndicales membres de l’Internationale de l’Education (I.E) l’ont fait savoir dans un communiqué parvenu rendu public hier, lundi 28 avril 2014, au terme d’une concertation approfondie.
Les syndicats membres de l’Internationale de l’Education (Saes, Sneel/Cnts, Sudes, SYPROS et Uden) ont procédé à une concertation approfondie sur la situation actuelle du mouvement syndical enseignant sénégalais, de l’Ecole et de l’Université publique de notre pays. Ils ont décidé au terme de leur réflexion de créer une structure intersyndicale de concertation et d’actions pour réaliser l’unité des enseignants et la promotion de la qualité dans le système éducatif. La structure en question est dénommée « Union Syndicale Pour Une Education de Qualité (U.S.E.Q). Les syndicalistes concernés l’ont fait savoir dans un communiqué rendu public hier, lundi 28 avril 2014.
Pour ces syndicats, l’USEQ entend s’activer en vue de parvenir à une fédération syndicale des enseignants pour défendre et promouvoir au mieux la profession enseignante et les intérêts des autres catégories de travailleurs dans le secteur de l’éducation.
A la considération des enjeux et défis pour le développement d’une Ecole et d’une Université publiques de qualité, les syndicalistes s’engagent à « doter notre pays d’un système éducatif performant au service de tous, une exigence patriotique et un objectif stratégique ».
« L’Useq compte développer un syndicalisme d’expertise pour devenir une puissante force de propositions et de lutte au service de l’Ecole et des enseignants », ont-ils souligné.
Unissant leurs forces pour mieux prendre en charge la question des politiques éducatives, les organisations syndicales, en séance plénière, ont analysé « les possibilités et les limites objectives de la stratégie syndicale d’unité d’action dans le contexte actuel de pluralisme syndical débridé ». La conséquence, ont-ils soutenu, c’est « la crise chronique de performance de l’Ecole et de l’Université publiques sénégalaises à cause notamment d’un système éducatif inadapté, inefficient et inefficace (…) ».
Ainsi, constatent-ils pour le regretter « une école peu apte à assumer pleinement sa mission fondamentale de transformation des réalités sociales et économiques. La dévalorisation du statut, sociale et morale de la profession enseignante, suite aux politiques publiques désastreuses de précarisation de l’emploi».