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Affaire Des 94 Milliards : Me Assane Dioma NDIAYE En Phase Avec SONKO
Publié le dimanche 22 septembre 2019  |  walf-groupe.com
Ousmane
© aDakar.com par SB
Ousmane Sonko a animé une conférence de presse
Dakar, le 28 août 2019 - Le leader de Pastef, les patriotes Ousmane Sonko a animé, mercredi, une conférence de presse pour se prononcer sur le dossier du fer de la Falémé.
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Me Assane Dioma NDIAYE conforte Ousmane SONKO.
A équidistance des deux parties dans cette affaire, Me Assane Dioma Ndiaye conforte le leader de Pastef. A l’instar d’Ousmane Sonko qui affirme que l’Etat a déjà payé 46 sur les 94 milliards, l’avocat affirme que l’Etat avait commencé les paiements, même s’il est établi que ce rachat de créance des héritiers par la société Sofico n’a pas finalement été homologué par la justice.


L’avocat et défenseur des droits de l’homme semble conforter la thèse d’Ousmane Sonko dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire des 94 milliards de francs. A équidistance dans cette affaire, Me Assane Dioma Ndiaye citant Amadou Ba, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, affirme que l’Etat du Sénégal avait commencé à payer les héritiers du titre foncier en question. «Devant les députés l’ancien ministre de l’Economie et des Finances avait avoué que suite au rachat de la créance des héritiers par la société Sofico (procédure qu’il trouvait normale) l’Etat du Sénégal avait commencé les paiements. Aujourd’hui, il est établi que ce rachat de créance n’a pas finalement été homologué par la justice», déclare le «droit de l’hommiste» sur sa page facebook. Puis il s’empresse d’ajouter : «Déduction logique : tous les paiements qui ont été effectués alors l’ont été indûment. La question importante alors, pour nous citoyens, est de savoir: combien l’Etat du Sénégal a décaissé à ce jour soit directement soit par le biais de lettres de confort au titre des 94 milliards convenus avec la société Sofico et alors que la justice a refusé d’homologuer le rachat de la créance des héritiers par cette dernière ? L’Etat, à un certain moment, parlait même de 3 milliards cinq cent (500) millions déjà délaissés».

«Si l’on sait que les héritiers n’ont à ce jour rien perçu, qui a encaissé cet argent? Pourquoi ne pas se poser les bonnes questions ? Y a-t-il des lettres de confort par rapport aux 94 milliards ou pas ? Si ces lettres de confort ont été avalisées par des banques, l’Etat n’at- il pas décaissé indirectement?», s’interroge encore Me Assane Dioma Ndiaye.

Depuis toujours, le leader de Pastef soutient que l’Etat du Sénégal a payé. Mieux, Ousmane Sonko affirme qu’il connaît le numéro du compte bancaire où sont logés les 94 milliards de francs, dont les 46 milliards ont été déjà encaissés. En outre, le leader de Pastef affirme avoir demandé au Procureur de l’entendre en vain. C’est pourquoi d’ailleurs, ses avocats ont déposé deux plaintes le vendredi 23 août. «Prenant acte de l’inertie du procureur de Macky Sall, que j’avais saisi depuis deux ans à propos de l’escroquerie portant sur plus de 94 milliards, j’ai décidé de saisir directement le juge, avec constitution de partie civile, de deux plaintes: L’une contre Mamour Diallo, Tahirou Sarr et leurs complices, l’autre contre les membres de la ‘Commission d’enquête parlementaire’ qui, aveuglés par la haine politique, se sont comportés en véritables députés délinquants», avait expliqué Ousmane Sonko, accusant les membres de cette commission d’enquête parlementaire mise sur pied à cet effet de s’être rendus complices d’un «blanchiment de détournement de deniers publics».

«Nous disons que nous maintenons intégralement et absolument nos accusations de fraude fiscale, de faux et usage de faux, de détournement de deniers publics et de concussion dans ce dossier de 94 milliards. Parce que le procédé utilisé par l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, avec ses complices de toute la chaîne administrative, avec la complicité d’un homme d’affaires, avec la signature du gouverneur et la couverture du ministère du Budget, est assis sur du faux et ce faux a été utilisé pour justifier la reconnaissance d’une créance de 94 milliards au profit des sociétés Sofico et Ufoa et cela c’est un crime financier», insiste le député.

Charles Gaïky DIENE
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