Hier, c’était assurément le Jour de Gloire de Mbagnick Diop ! Une gloire méritée puisque cet homme entreprenant — c’est un entrepreneur, un vrai ! — célébrait le 15ème anniversaire du groupe de presse qu’il a lancé en 2004.
Avec, à la clef, un superbe cadeau d’anniversaire : un siège flambant neuf, un magnifique immeuble R+5 à l’architecture moderniste construit à la Sodida.
L’inauguration de ce fleuron a eu lieu hier en présence d’illustres personnalités du monde de l’entreprise — normal, Mbagnick est le président du MEDS, une de nos principales organisations patronales ! —, de la Presse, des milieux maraboutiques.
L’immeuble portant le nom de Aladji Bara Fadilou Mbacké, sixième khalife général des Mourides, c’est donc tout naturellement que le fils aîné et khalife de ce dernier, Serigne
Moustapha, a fait le déplacement pour l’occasion accompagné de tous ses frères. Ce pour redire l’attachement de la famille du défunt khalife à Mbagnick qu’il considérait comme son propre fils, mais aussi pour bénir le nouvel édifice.
La cérémonie était présidée par Mme Aminata Touré, patronne du Conseil économique, social et environnemental, qui a prononcé un discours de haute facture dans lequel elle a fait non seulement un diagnostic approfondi des maux et défis auxquels est confronté notre si beau métier mais aussi elle a tracé des perspectives, en nous invitant notamment à nous adapter au nouveau monde (voir texte de Mor Fall).
Le discours du ministre de la Culture et de la Communication, M. Abdoulaye Diop, a été de la même veine. Il a redit la détermination du Gouvernement à accompagner la presse et à créer un environnement favorable dans lequel elle puisse se développer. Nous prenons acte.
Ce qu’il y a lieu de dire, c’est que Mbagnick Diop est à lui seul l’incarnation de ce que la presse représente dans notre pays et partout ailleurs. Alors qu’il aurait pu investir dans des secteurs plus rentables et réaliser de rapides retours sur investissements, il a mis des billes dans un secteur qui constitue un véritable tonneau des Danaïdes !
Au début, l’aventure n’était pas évidente et nombreux étaient ceux qui riaient sous cape, voire se gaussaient de l’entrée de celui qu’ils considéraient comme un « intrus » dans l’univers médiatique. Je faisais partie des rares qui l’encourageaient et je dois dire que bien m’en a pris !
Car, 15 ans après, le résultat est là, flatteur : un groupe de presse qui comprend un quotidien de bonne facture, une radio très écoutée, un site d’informations de référence, une télévision qui va démarrer ces jours-ci, un pôle de communication et d’événementiel… et même des bureaux en France et aux Etats-Unis ! Pour animer le tout, une centaine de collaborateurs.
Touche à tout de génie, très réseauté, médiateur de l’ombre, homme d’influence, Mbagnick Diop a multiplié les initiatives durant les 15 dernières décennies, transformant en or tout ce qu’il touche. Comme Midas, ce mythologique roi grec de Phrygie…
Du Forum du 1er emploi à la Diaspora des Affaires dont les éditions se tenaient alternativement en Europe et en Amérique du Nord, sans compter les rencontres thématiques sur l’économie et surtout, surtout, les Cauris…d’or, Mbagnick n’a cessé d’entreprendre, d’innover, de créer.
Laissant les jaloux aboyer, sa caravane avançait, explorant de nouveaux espaces, colonisant de nouveaux territoires.
Alors que les Sénégalais aiment palabrer et flinguer leurs héros, lui, il a choisi de foncer tête baissée, indifférent aux nombreuses critiques qui accompagnaient son ascension au firmament des affaires.
Un Etat, on l’a dit, n’a pas vocation à créer des emplois. Il met en place le cadre, trace les perspectives, créée un environnement favorable.
Le reste, c’est l’affaire d’acteurs du privé et d’entrepreneurs comme Mbagnick Diop qui prennent des risques, s’endettent, créent des emplois et, par fois, réussissent à gagner de l’argent.
Hélas, au Sénégal, plutôt que de soutenir ce genre de capitaines d’empires, plutôt que de les encourager, on multiplie les crocs-en-jambe et les obstacles sur leur chemin !
Si des membres de l’Administration, jaloux de leurs réussites, n’utilisent pas leur position pour les torpiller. Or, des Mbagnick, si on en avait mille seulement comme cela, on rivaliserait avec les dragons asiatiques ! Réussir dans cet environnement hostile prouve que Mbagnick, dont je m’honore de l’amitié depuis une vingtaine d’années, a du mérite.
Encore une fois, le Sénégal a besoin d’entrepreneurs de sa trempe, de gens qui fassent bouger les lignes, qui créent, vont se battre à l’étranger pour gagner des parts de marché si infimes soient-elles.
Or, toutes ces dernières années, le président du groupe Promo-Consulting fait l’essentiel de son chiffre d’affaires hors du Sénégal. Félicitations « Monsieur le ministre » — ainsi que je l’appelle depuis plus de 15 ans —, le meilleur est à venir, assurément, ta réussite fait chaud au cœur de tes amis.
Et comme le disent les Ivoiriens, « les jaloux vont maigrir ! »