Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Thierno Alassane Sall, est revenu sur les projets routiers entrepris par l’Etat, avec des chiffres appuyés par l’Ageroute, dans un document. Il s’agit d’infrastructures structurantes qui ont pour finalité de favoriser l’émergence.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Thierno Alassane Sall, a évoqué hier les projets routiers de l’Etat. D’après le ministre, l’Etat a désormais choisi d’accorder la priorité à la réalisation d’infrastructures structurantes, également réparties sur l’ensemble du territoire national.
M. Sall souligne que la volonté des autorités est de concrétiser, à moyen terme, le désenclavement interne et externe du pays. A côté de l’extension de l’autoroute à péage vers l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le prolongement de la Vdn, la réalisation des autoponts à Thiaroye et à Mbao, la réhabilitation de la route des Niayes, de Rufisque, d’autres projets d’une importance capitale concernent l’intérieur du pays. Ces infrastructures structurantes réparties sur l’ensemble du territoire visent l’émergence.
Ainsi, au sujet des projets routiers terminés, le ministre a mentionné la route Kafountine-Diouloulou, la réhabilitation de la Rn1 entre Rufisque et Bargny, la section Boula-Ranérou-Patouki et Patouki-Ourossogui de la route Linguère-Matam, la route Tivaouane-Touba Toul-Khombole, la route Km 50-Kayar, etc.
Pour les projets en cours et en phase de démarrage, Thierno Alassane Sall a mentionné, entre autres, les travaux d’aménagement de la section Thionk Essyl-Balingor de la Boucle du Blouf, le pont sur le fleuve Gambie, la réhabilitation de la Rn6 et de la Rn2, les ponts de Kédougou et de Halwar, la réalisation de 1.200 km de pistes de production. Au total, ces infrastructures en cours financées par l’Etat et les partenaires techniques et financiers se chiffrent à 598,489 milliards de FCfa. Les projets en phase de démarrage concernent la route de l’hydrobase, la voie de contournement de Tivaouane, la route Passy-Sokone, la route Ndioum-Ourossogui-Bakel, le pont Sénégal 92, l’autoroute Thiès-Touba, etc. Ces projets en phase de démarrage concernent 796 km de routes revêtues, 30 km de routes en terre et 700 m de ponts. Ils vont coûter 808 milliards de FCfa. Au total, il s’agit de 1.625 km de routes revêtues, 1.230 km de routes en terre et 1.800 m de ponts pour un coût total de 1.406,489 milliards de FCfa.
Selon le document de l’Ageroute, en vue de favoriser l’émergence économique et l’appui aux autres secteurs de croissances, l’Etat du Sénégal vise un développement de son réseau routier. « Pour favoriser l’émergence et corriger les disparités régionales, une orientation nouvelle de rééquilibrage des investissements vers l’intérieur du pays a été adoptée », rappelle le document de l’Ageroute qui est revenu sur les chiffres avancés un peu plus haut par le ministère de tutelle.
Par ailleurs, l’Ageroute a énuméré 14 projets majeurs en phase de démarrage. Ils concernent 680 km de routes revêtues, 120 km d’autoroutes et 4.345 m de ponts pour un coût global de 860 milliards de FCfa. Le document de l’Ageroute revient aussi sur les 30 projets en cours et qui concernent 829 km de routes revêtues, 1.100 m de ponts pour un coût global de 598,5 milliards de FCfa.