Le Tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé mardi, la peine de 20 ans de prison ferme pour le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, a appris APA, à l’issue du verdict du putsch manqué de 15 septembre 2015 au Burkina Faso.
Le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo a également prononcé la peine de 10 ans de prison ferme contre le général Djibrill Bassolé, l’autre présumé cerveau du coup d’Etat manqué.
Déchargé des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, Bassolé est tout de condamné pour les faits de trahison.
La déchéance des décorations des deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.
Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué 84 accusés, majoritairement composés de militaires