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700 millions de personnes dans le monde affectées par la consommation de certains aliments (expert)
Publié le samedi 31 aout 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
Senegal
© Autre presse par DR
Senegal : 675000 personnes affectées par la vulnérabilité alimentaire
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Dakar – Un peu plus de 700 millions de personnes à travers le monde dont le tiers se trouve en Afrique contractent chaque année des maladies liées à la consommation de certains aliments, a soutenu vendredi à Dakar, le Docteur vétérinaire, Mamadou Ndiaye.

’’(…) Il y a à retenir qu’une personne sur 10 tombe malade chaque année à travers le monde. C’est à peu près plus de 700 millions de personnes qui tombent malade et que le tiers de ces malades se trouve en Afrique. Ces maladies sont liées à la consommation (de certains) aliments’’, a indiqué M. Ndiaye, consultant en sécurité sanitaire des aliments à la représentation au Sénégal de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO).

Ndiaye s’exprimait lors d’un entretien avec l’APS, en marge d’un atelier portant sur la sécurité sanitaire des aliments et les enjeux pour la santé des populations.

D’une durée de deux jours (jeudi et vendredi), la rencontre organisée par la représentation de la FAO au Sénégal s’est tenue dans les locaux du centre anti poison de l’hôpital Fann.

L’atelier qui a regroupé des journalistes sénégalais et Burkinabè, ainsi que des experts et officiels était organisé dans le cadre du renforcement de la sensibilisation des consommateurs sur la sécurité sanitaire des aliments.

’’Depuis de longues années, nous, autres techniciens de la sécurité sanitaire des aliments, avons beaucoup travaillé sur tous les système nationaux surtout pour le Sénégal’’, a-t-il souligné.

’’Aujourd’hui, des personnes attrapent des maladies liées à la consommation de certains aliments. Or, l’objectif d’un aliment, ce n’est pas de faire tomber malade des personnes, mais c’est de les nourrir’’, a-t-il relevé.

Mamadou Ndiaye a estimé qu’il y a donc ’’une problématique extrêmement importante qui est la sécurité sanitaire des aliments sur laquelle nous travaillons’’.

’’Nous avons beaucoup travaillé (sur la question). Il se trouve qu’il nous faut maintenant arriver à avoir des résultats probants au niveau des populations que les comportements puissent changer’’, a-t-il fait savoir.

’’C’est dans cette optique qu’on s’est dit que les meilleurs relais sont les journalistes. Et pour ce faire, donc, maintenant il faut qu’on parle aux journalistes de la sécurité sanitaire des aliments pour leur donner des outils pour une meilleure communication en vers les populations, les opérateurs et les autorités’’, a expliqué l’expert en sécurité sanitaire des aliments.

Selon lui, l’enjeu aujourd’hui, c’est de donner aux journalistes ’’cette bonne information’’ pour la porter au niveau des populations.

’’Donc, les problèmes existent. Mais en face, nous savons qu’il y a des solutions souvent très simples de mise en œuvre. C’est cette information là que nous voulons que les journalistes portent auprès des populations’’, a poursuivi l’expert en sécurité sanitaire des aliments.


SG/OID/ASB
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