Le sieur Babacar Diouf est chauffeur de mini-bus communément appelé Tata par les usagers. Le bonhomme a été attrait hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Pikine-Guédiawaye. Il était poursuivi pour détention de deux cornets de chanvre indien. À la barre, le prévenu a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. À l’en croire, ça ne fait pas trop longtemps qu’il fume de la drogue. Babacar Diouf a été arrêté par la police lors d’une patrouille de sécurisation à Guinaw Rail Sud. C’est dans la banlieue dakaroise.
Pour se tirer d’affaire, il a pris l’engagement de ne plus toucher à l’herbe qui tue. Malgré ses aveux circonstanciés, la représentante du ministère public estime que les faits sont constants. C’est la raison pour laquelle elle a requis à son encontre une peine d’emprisonnement d’un mois ferme. La défense assuré par maître Iba Mar Diop a plaidé une application bienveillante de la loi. Selon la robe noire, dame justice doit tendre la perche à son client. Dans sa plaidoirie, il a précisé que le sieur Babacar Diouf est un délinquant primaire qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Et en plus de cela, a-t-il ajouté, il a fait amende honorable à l’instruction d’audience. Le tribunal statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle a reconnu le prévenu coupable du délit de détention de chanvre indien. Et pour la répression, l’a condamné à un mois de prison ferme. Le juge correctionnel, dans son intime conviction, a tout simplement suivi le parquet dans son réquisitoire.
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