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Des établissement privés dans l’impossibilité d’accueillir de nouveaux bacheliers
Publié le mercredi 28 aout 2019  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Dette due aux établissements privés : Le ministre de l’Enseignement supérieur promet de trouver une solution
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Le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) réclame une dette de 18 milliards FCfa à l’Etat du Sénégal, au titre de la prestation de formation des étudiants orientés par le gouvernement.

Le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) réclame une dette de 18 milliards FCfa à l’Etat du Sénégal, au titre de la prestation de formation des étudiants orientés par le gouvernement. Ces établissements exigent un échéancier pour le paiement de la dette, sans quoi, ils risquent de ne pouvoir accueillir de nouveaux bacheliers.

Les établissements supérieurs chargent Cheikh Oumar Anne

La gestion du dossier relative au paiement des étudiants orientés par l’Etat a fini par installer un climat de défiance entre les deux partenaires. Sans langue de bois, le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) regrette les propos du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri).

Cheikh Oumar Anne avait soutenu que les «étudiants ne sont pas satisfaits. Il y a un taux important d’étudiants orientés qui ne font plus les cours, il faudra qu’on évalue cela. Le gouvernement n’est pas content des établissements privés». Il avait même déclaré que «l’Etat engagera des discussions pour amener le privé à travailler dans le respect des cahiers de charge».

En réponse à cette sortie de leur ministre de tutelle, les établissements rappellent à Cheikh Oumar Anne que «leur contribution à la politique de formation des bacheliers orientés par l’Etat dépasse largement les 41 milliards évoqués par le ministre depuis le début du programme en 2013».

Les établissements rappellent que l’offre de formation fournie aux étudiants orientés par l’Etat mène à des diplômes accrédités par l’Autorité nationale d’assurance qualité (Anaq/Sup), qui est sous la tutelle du ministère, ou le Cames.

Mieux, le Cudopes se veut clair : «ces mêmes diplômes sont signés par la direction générale de l’Enseignement supérieur (Dges) après toutes les vérifications d’usage. Les documents dits pièces périodiques sont régulièrement transmis à la Dges qui dispose de moyens pour l’exercice du contrôle des établissements privés du supérieur que lui confère la réglementation».

Syndrome des bacheliers non orientés en vue

Alors que le dossier des 40 mille étudiants renvoyés n’a pas encore connu de suite favorable pouvant permettre à «Macky Family» de reprendre tranquillement les cours, le ministère de l’Enseignement supérieur ouvre la plateforme campusen jusqu’au 10 septembre à minuit, demandant aux 56.030 nouveaux bacheliers de formuler concomitamment deux demandes d’admission, notamment dans les établissements publics et ceux du privé.

Cette ouverture des orientations se tient dans un contexte de passes d’armes entre le ministère et les responsables des établissements. Une situation inédite au grand dam des étudiants et parents, où les deux partenaires parvenaient jusqu’ici à se parler de manière «diplomatique». Le Cudopes dénonce le statut quo du ministère sur la proposition du Cudopes sur l’échéancier pour le règlement de la dette due. «Il faut redouter le retour du syndrome et du malaise des bacheliers non orientés en raison du risque d’une impossibilité pour les EPES d’absorber ceux qui leur seront affectés faute de couverture budgétaire », précise le coordinateur du Cudopes, Dr Jean Marie Sene.

Pour ainsi dire que les établissements sont libres d’accueillir ou de ne pas accueillir les nouveaux bacheliers en fonction de ses propres réalités. «C’est presque impossible d’accueillir des bacheliers dans ces conditions. Si l’Etat ne paie pas, on ne peut pas. L’Etat doit nous verser de l’argent au même titre que les universités publiques», précise Dr Jean Sene. Non sans souligner : «Si l’Etat honore ses engagements de 2017/2018 et donne des gages pour 2018/2019 intégralement pris en charge dans la nouvelle loi de finances, le problème sera réglé».

«Nous avons signé un contrat de partenariat avec l’Etat. Ce n’est ni une subvention, ni un don. C’est un service. Nous sommes très clairs avec l’Etat en lui demandant un échéancier», tonne-t-il.

Divergence sur la dette due

Si le ministre Cheikh Oumar Anne a déclaré que Etat du Sénégal a déjà versé huit (8) des douze (12) milliards de F Cfa de la dette qu’il doit aux établissements privés, alors quel est le montant de l’ardoise de créances qui risque d’envenimer la situation déjà un peu tendue. Le coordinateur du Cudopes parle d’une ardoise de 18 milliards. Selon lui, il s’agit, à ce jour, des factures de 2017/2018 où il reste encore plus de 25% à honorer et aucun règlement n’est fait au titre de l’année 2018/2019 pour un montant qui va au-delà des 15 000 000 000 frs.
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