Le mouvement citoyen "Nteer Pa Faane" (Ensemble le futur nous appartient) veut mobiliser davantage les forces vives de la communauté mancagne pour "une implication non pas symbolique mais active et responsable" en perspectives des élections locales du 29 juin prochain.
Les membres du mouvement ont organisé dimanche un point de presse à Ziguinchor (Sud) pour annoncer son lancement.
‘’Le mouvement entend mobiliser davantage toutes les forces vives de la communauté mancagne pour une implication non pas symbolique mais active et responsable dans les joutes électorales à venir’’, ont-ils déclaré un dans document remis à la presse.
‘’Ce mouvement large et pluriel est un levier dynamique par lequel nous nous engageons pour nous-mêmes et par nous-mêmes à prendre en main notre destin’’, précise les membres de "Nteer Pa Faane".
L’objectif, selon eux, est d’ouvrir des perspectives de changements qualitatifs et quantitatifs dans les domaines politique, économique, social et culturel.
Pour ce faire, ils comptent préparer les jeunes, les femmes et les hommes qui n’ont pas, forcément, la culture politique, initier des projets pour une plus grande intégration dans le tissu économique, lutter contre la spoliation des terres, etc.
‘’("Nteer Pa Faane") est un mouvement de soutien, d’initiatives né d’un engagement responsable d’hommes et de femmes conscients que le développement du pays, de notre région passe nécessairement par l’implication de tous’’, signale le document.
‘’Le mouvement n’est affilié à aucun parti politique. Mais, nous ne voulons plus être des porteurs d’eau. Cette politique de folklore, c’est fini. Nous voulons être des acteurs pour que le jeunes aient de l’emploi et les femmes aient des facteurs de développement’’, a relevé son président, Adolphe Minkilane.
Principal du Collège d’enseignement moyen Tété Diadhiou de Ziguinchor, M. Minkilane, comme écarter toute idée d’ethnicisme, a déclaré: ‘’On est fort qu’à partir de sa base’’.
‘’Nous demandons à tous nos frères de la communauté mancagne de militer dans toutes les formations politiques, (mais), nous ne voulons plus être des figurants’’, a-t-il dit.