Le projet de décret portant création d’un Conseil supérieur du plan (CSP) a été présenté, samedi à Saly-Portudal (Mbour), aux participants de l’atelier sur les outils et les fonctions de la planification, à l’initiative du ministère du Plan.
Ibrahima Sarr, conseiller technique au ministère du Plan, a rappelé le décret 61-234 du 17 juin 1961 instituait la mise en place d’un CSP.
Entre autres, il avait pour mission de donner un avis sur les orientations générales et les objectifs globaux, conduisant à l’élaboration des plans de développement économique et social, d’en suivre la réalisation et de se prononcer sur l’évaluation des résultats pour en tirer des conséquences pour les futurs plans.
Ce décret a été modifié par les décrets 71-193 du 19 février 1971 et 97-1050 du 21 octobre 1997, pour prendre en compte dans sa composition, la représentation des universités et des régions en tant que collectivités locales.
‘’Maintenant, face à l’émergence de nouveaux documents de planification, il s’avère nécessaire de réviser le texte pour prendre en considération l’ensemble des documents de planification nationale qui définissent les politiques de développement national’’, a souligné M. Sarr.
Désormais, a-t-il poursuivi, le CSP devra statuer sur l’ensemble du système national de planification.
‘’Au Sénégal, les missions d’organisation et de décentralisation de la planification sont assurés par le ministère chargé du Plan, chargé de concevoir le cadre macro-économique à moyen terme et d’assurer la cohérence globale de la planification au niveau national’’, a-t-il signalé.
M. Sarr a indiqué qu'à ce titre, le Conseil supérieur du plan devrait impulser, coordonner et suivre la mise en œuvre des politiques sectorielles, avec le soutien permanent des ministères techniques.
Cependant, a-t-il relevé, en dépit des dispositions retenues dans le Système national de planification (SNP) mis en œuvre à partir de 1987, les documents de planification de référence se sont multipliés, en un moment donné.
Leurs processus d’élaboration et d’adoption font intervenir à divers degré les ministères techniques, les commissions de planification, le Conseil supérieur du plan, le Conseil économique, social et environnemental et l’Assemblée nationale.