Selon la RFM, les 13 auteurs présumés de l'attaque mortelle de Koumpentoum n'ont pas bénéficié de l'assistance d'un avocat lors de leur interrogatoire à la brigade de gendarmerie de Koumpentoum, encore moins lors de leurs arrestations en différents endroits de la zone. Or, la présence d'un avocat est une obligation à moins que le prévenu ne renonce à ce droit.
"La gendarmerie a peut être commis un vice de forme. Aucune des 13 personnes arrêtées dans cette affaire n'a bénéficié de l'assistance d'un avocat comme le stipule la loi. Et la loi ne fait aucune dérogation en la matière. Toute personne interpellée doit se voir notifier son droit d'être assistée par un avocat. Les gendarmes enquêteurs de Koumpentoum se sont-ils acquittés de cette obligation ? Non. Selon les sources de la RFM.", ont rapporté nos confrères.
Pour rappel, ces treize personnes arrêtées jeudi dernier par la gendarmerie nationale dans le cadre de la tentative de braquage du bureau de Poste de Koumpentoum qui a coûté la vie au Commandant de la brigade Tamsir Sané ont été placées sous mandat de dépôt mardi soir et incarcérées à la maison d'arrêt et de correction de Tambacounda.
La bande à Idrissa Sow, allias "Peulh bu rafet" avait été arrêtée ou interpellée dans les environs de Koumpentoum et placée sous mandat de dépôt suite à son face-à-face avec le procureur près de le Tribunal de Tambacounda.