L’enquête sur le meurtre du Major Sané et d’autres sujets à la une

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Publié le mercredi 7 aout 2019 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux

L’enquête sur la mort du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (Est), Tamsir Sané, et d’autres sujets se rapportant au train de vie de l’Etat sénégalais, à la politique, dominent l’actualité dans les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

‘’Les 13 présumés tueurs écroués’’, affiche l’As dont la Une est illustrée par une photo des suspects du meurtre du commandant Sané , dans une tentative de braquage du bureau de la Poste de Koumpentoum et des armes saisies sur eux.

‘’Les 13 individus arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum ont passé hier, mardi 6 août 2019, leur première nuit à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda’’, écrit le journal dans ses colonnes.

En effet, ajoute l’As, ‘’ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt au terme de leur bref face à face avec un juge d’instruction’’. ‘’Sur eux, ont été saisis 2 fusils de chasse calibre 12 mm, 2 cartouches 12 mm, un pistolet automatique (Pa) de fabrication artisanale et 6 munitions de 32 mm, 2 machettes, 1 poignard et 7 motos. Bref, tout ce qui fait partie de l’attirail des braqueurs’’, précise encore la même publication.

L’Obs renseigne qu’’’ Idrissa Sow +Peulh bou rafet+ et les membres de sa bande sont inculpés de faits criminels avant d’être placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur’’.

Le journal du Groupe futurs médias (GFM, privé), est par ailleurs revenu dans ‘’les dédales de ce gravissime braquage qui a coûté la vie au Major Tamsir Sané’’, en racontant comment la bande à +Peulh bou rafet+ a planifié son opération commando, la réunion secrète avant le braquage, le film de l’attaque, les relations entre braqueurs et le défunt Tamsir Sané’’.

Vox Populi informe que le présumé meurtrier du Commandant Sané’’ passe aux aveux’’, renseignant qu’’’Idrissa Sow dit +Peulh bu rafete+ a [a été] inculpé et placé sous mandat de dépôt par le procureur de Tamba’’.

Selon le journal, ‘’le suspect numéro 1 aurait utilisé un P-A, (…), un pistolet automatique pour tuer le commandant. Les enquêteurs n’ont pas réussi à mettre la main sur l’arme fatale, parce qu’Idrissa Sow s’en serait débarrassé aussitôt après l’attaque meurtrière du bureau de poste de Koumpentoum’’.

‘’Si dans sa déposition il a affirmé avoir abattu le commandant par une arme automatique qu’il a vite fait de faire disparaître, Peul Bou Rafet, connu à l’état civil sous le nom de Idrissa Sow, a été coopératif et sa collaboration a permis aux enquêteurs de remonter la filière de la bande dont 13 suspects ont été neutralisés’’, souligne de son côté Kritik.

Au sujet du train de vie de l’Etat, Vox Populi informe que le Forum Civil n’est ‘’pas emballé’’ par la sortie du président de la République, relative aux 307 milliards de francs CFA dépensés pour l’achat de véhicules par l’administration et l’utilisation de plus de 17 milliards pour les lignes de communication téléphoniques.

Le journal souligne que cette organisation ‘’attend de l’Etat, une concrétisation des mesures requises lors du Conseil des ministres du 17 avril 2019 et leur suivi rigoureux et du président, +des réformes structurelles fortes allant dans le sens de la modernisation de l’administration’’.

‘’Gouvernance sobre et vertueuse, train de vie de l’Etat.Macky range ses vœux pieux’’, titre Kritik et s’interroge : ‘’Le président Macky Sall a-t-il vendu du vent aux Sénégalais ?’’. ‘’En tout cas, les bonnes résolutions du candidat réélu n’ont pas tenu à l’aune de la gestion du pouvoir’’, commente le journal.

Kritik ajoute : ‘’De la gestion sobre et vertueuse à la diminution du train de vie de l’Etat, en passant par la suppression des agences et structures budgétivores, le programme +Yonou Yokouté+, qui s’est mué en Programme Sénégal émergent (PSE), tarde à épouser les contours d’une gestion révolutionnaire, voire d’un magistère en adéquation avec les éléphants blancs vendus aux électeurs pour bénéficier de leur suffrage’’.

Sur cette réduction du train de vie de l’Etat, Source A informe que ‘’Les ADS, [sont] sur liste noire’’, soulignant que ‘’sauf revirement spectaculaire, l’Agence des aéroports du Sénégal marche, lentement, mais sûrement vers ses funérailles’’.

"Pour cause, la décision présidentielle consistant à rationaliser les ressources de l’Etat, ne devrait pas épargner l’Agence dirigée par Pape Maël Diop. Et ; si Macky Sall franchit ce pas, l’Agence des ADS, qui deviendra une simple Direction, sera rattachée à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass’’, note le journal.

En politique, Sud quotidien s’intéresse au ‘’blocage du dialogue politique à cause de la démarche à adopter pour l’audit du fichier électoral’’, et affiche à sa une ‘’Benoit Sambou lève un coin du voile’’.

Le coordonnateur du pôle de la majorité dans la commission cellulaire du dialogue politique précise dans les colonnes du même journal qu’’’en réalité, les discussions butent sur la démarche à suivre pour arriver à l’audit et à l’évaluation, notamment des Termes de référence (TDR) par la dite commission ou par des experts indépendants’’.

‘’Evaluation du processus électoral et audit du fichier. Blocage au dialogue’’, affiche Le Quotidien à sa une, ajoutant que ‘’l’opposition veut des experts indépendants pour les termes de référence’’, tandis que le président de la Commission du dialogue politique, le général Mamadou Niang ‘’sollicite’’, le président du Comité de pilotage du dialogue National, Famara Ibrahima Sagna.

Le Soleil, en solo, s’est intéressé aux effondrements d’immeubles. ‘’Le mal est la mauvaise qualité du fer’’, titre le quotidien national, ajoutant que ‘’le service de métrologie [est] sur les traces fraudeurs’’, et annonce que l’Agence nationale de normalisation (ASN) ambitionne de mettre, prochainement, en place, un projet de certification du béton’’.
ASB

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