Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA jouent les prolongations avec l’enquête sur la mort du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (est), Tamsir Sané, n’oubliant toutefois pas de revenir sur le train de vie de l’Etat et le dialogue politique.
« Les 13 individus arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (347 km à l’est de Dakar) ont passé hier, mardi 6 août 019, leur première nuit à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda », informe le quotidien L’AS dont la Une est illustrée par une photo des suspects du meurtre du commandant Sané , dans une tentative de braquage du bureau de la Poste de Koumpentoum et des armes saisies sur eux.
En effet, ajoute L’As, « ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt au terme de leur bref face à face avec un juge d’instruction ». « Sur eux, ont été saisis 2 fusils de chasse calibre 12 mm, 2 cartouches 12 mm, un pistolet automatique (Pa) de fabrication artisanale et 6 munitions de 32 mm, 2 machettes, 1 poignard et 7 motos. Bref, tout ce qui fait partie de l’attirail des braqueurs », précise encore la même publication.
L’Observateur renseigne qu’« Idrissa Sow +Peulh bou rafet+ et les membres de sa bande sont inculpés de faits criminels avant d’être placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur ».
Le journal du Groupe futurs médias (GFM, privé), est par ailleurs revenu dans « les dédales de ce gravissime braquage qui a coûté la vie au Major Tamsir Sané », en racontant « comment la bande à +Peulh bou rafet+ a planifié son opération commando, la réunion secrète avant le braquage, le film de l’attaque, les relations entre braqueurs et le défunt Tamsir Sané ».
Vox Populi informe que le présumé meurtrier du Commandant Sané « passe aux aveux », renseignant qu’« Idrissa Sow dit +Peulh bu rafete+ a [a été] inculpé et placé sous mandat de dépôt par le procureur de Tamba ».
Selon le journal, « le suspect numéro 1 aurait utilisé un P-A, (…), un pistolet automatique pour tuer le commandant. Les enquêteurs n’ont pas réussi à mettre la main sur l’arme fatale, parce qu’Idrissa Sow s’en serait débarrassé aussitôt après l’attaque meurtrière du bureau de poste de Koumpentoum ».
Revenant sur le train de vie de l’Etat, Vox Populi informe que le Forum Civil n’est « pas emballé » par la sortie du président de la République, relative aux 307 milliards de francs CFA dépensés pour l’achat de véhicules par l’administration et l’utilisation de plus de 17 milliards pour les lignes de communication téléphoniques.
Le journal souligne que cette organisation « attend de l’Etat, une concrétisation des mesures requises lors du Conseil des ministres du 17 avril 2019 et leur suivi rigoureux et du président, +des réformes structurelles fortes allant dans le sens de la modernisation de l’administration ».
Sud quotidien s’intéresse quant à lui au « blocage du dialogue politique à cause de la démarche à adopter pour l’audit du fichier électoral », et arbore cette Une « Benoit Sambou lève un coin du voile ».
Le coordonnateur du pôle de la majorité dans la commission cellulaire du dialogue politique précise dans les colonnes du même journal qu’« en réalité, les discussions butent sur la démarche à suivre pour arriver à l’audit et à l’évaluation, notamment des Termes de référence (TDR) par ladite commission ou par des experts indépendants ».
« Evaluation du processus électoral et audit du fichier. Blocage au dialogue », affiche Le Quotidien à sa une, ajoutant que « l’opposition veut des experts indépendants pour les termes de référence », tandis que le président de la Commission du dialogue politique, le général Mamadou Niang « sollicite », le président du Comité de pilotage du dialogue National, Famara Ibrahima Sagna.
Le quotidien national Le Soleil, en solo, consacre sa parution du jour aux effondrements d’immeubles et titre « Le mal est la mauvaise qualité du fer », ajoutant que « le service de métrologie [est] sur les traces des fraudeurs », et annonce que l’Agence nationale de normalisation (ASN) ambitionne de mettre, prochainement, en place, un projet de « certification du béton ».