La maîtrise des Sciences et Technologies est une nécessité pour le développement économique du Sénégal, selon l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Mary Teuw Niane. Cette affirmation est bien confortée par l’UNESCO qui définit les S&T à côté de l’ingénierie et l’innovation, comme étant “les principaux moteurs d’une croissance durable, du développement économique et, par là même un gage de paix et de sécurité” .
Toujours selon le MESRI, en 2018, 82% des candidats bacheliers étaient issus de filières littéraires. Ce pourcentage important de candidats non scientifiques mène donc le Sénégal à l’opposé d’une logique de développement économique durable. Actuellement, il est question de susciter des vocations pour les domaines scientifiques afin de relever ce défi du développement.
C’est dans cette optique de promouvoir les S&T qu’est née la Society of Senegalese Scientists and Engineers (Société des Scientifiques et Ingénieurs Sénégalais). Le projet 3SE s’inscrit d’abord dans une logique de développement, d’organisation et de dynamisation de la communauté scientifique sénégalaise sur le plan national et international, dans le milieu universitaire comme industriel. Ainsi, cette structure de professionnels sénégalais des domaines STEM (Sciences, Technology, Engineering and Mathematics) se veut être l’un des plus grands réseaux de scientifiques sénégalais qui a pour objectif de créer un cadre d’échanges et d’initiatives à impact socio-économique durable.
La 3SE, dirigée par une équipe dynamique basée en Europe, en Amérique et au Sénégal, a misé sur l’élaboration d’une plateforme internet pour construire ce réseau.
Dans ses objectifs, la 3SE vise à contribuer à la promotion des S&T à travers divers programmes et autres activités d’échanges et de partage de connaissances. Ces programmes et activités pourront se dérouler au niveau national et international afin d’établir ou de consolider des échanges avec des structures académiques et industrielles à travers le monde.