Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le scandale Pétro Tim, voilà qu’un autre permis d’exploitation du pétrole et du gaz a été accordé à Africa Oil. Ce, suite à un contrat paraphé entre Petrosen et l’entreprise Africa Oil & Power.
Dans un communiqué rendu public, la Cos/M23 trouve «incongrue la décision du gouvernement sénégalais de vouloir céder d’autres licences alors qu’une enquête est ouverte par le procureur de la République sur la signature de contrats et de cessions de permis en hydrocarbures». Sous ce rapport, Abdourahmane Sow et Cie recommandent à l’Etat de surseoir à cette décision pour permettre «une lecture claire de la situation et faciliter à l’opinion des idées précises sur la gestion des ressources naturelles et ce scandale présumé qui fait beaucoup d’émules».
S’agissant toujours de cette question portant sur la gestion des ressources naturelles, la Cos/M23 attire encore une fois l’attention de l’Etat du Sénégal et celle de l’opinion, sur la «demande sociale et populaire» d’une bonne gouvernance du secteur, par une indiscutable transparence dans les actes de gestions, qui soit dans l’intérêt du peuple sénégalais. «Acteur de première ligne de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk, la Cos/M23 assume pleinement toutes les exigences clairement exprimées de ladite organisation en termes de bonne gouvernance et de transparence, notamment sur le supposé scandale mettant au-devant de la scène l’Etat du Sénégal, Monsieur Aliou Sall frère du président de la République et l’homme d’affaire Monsieur Frank Timis», lit-on dans le document. Par la même occasion, la Cos/M23 s’engage «dans cette dynamique populaire et sentinelle d’exiger avec force et volonté aux côtés du Peuple sénégalais, une justice indépendante et transparente dans le cadre de la manifestation de la vérité». Aussi, la Cos/M23 invite l’ensemble des franges populaires soucieuses de la gouvernance à s’engager avec responsabilité dans le combat pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Ceci, pour la renégociation des contrats déjà signés et éventuellement préjudiciables à l’Etat du Sénégal et le recouvrement de tous flux financiers qui auraient frauduleusement échappé au trésor public sénégalais.