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Les journaux préoccupés par le meurtre du major Tamsir Sané
Publié le samedi 27 juillet 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les journaux du week-end reviennent en détail sur les circonstances de la mort, la veille, du commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum (Est), dans une tentative de braquage du bureau local de la Poste, évoquant également la traque des auteurs présumés du meurtre.

"Chasse à l’homme à l’Est", affiche à sa Une le Quotidien, annonçant dans ses colonnes, le lancement de la traque des auteurs présumés de cet acte.

"Les éléments de la Légion Est sont tous sur la zone pour quadriller la contrée afin de mettre la main sur les auteurs de ce crime. Le commandant de la Légion est sur le terrain pour superviser la chasse à l’homme qui a reçu évidemment la bénédiction du gouverneur de Tambacounda, du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Tamba, lesquels ont procédé à la levée du corps du défunt", assure le journal.

De son côté, citant le chef de la division communication de la gendarmerie nationale, le commandant Babacar Faye, L’AS quotidien fait savoir que les premières pistes de l’enquête menée par la brigade de recherches de Tambacounda laissent penser que les assaillants se seraient dirigés vers Touba (centre), alors que les opérations de recherches et de ratissages ont débuté.

L’adjudant Tamsir Sané, issu de la 25e promotion de l’Ecole des sous-officiers de la gendarmerie a été mortellement atteint par balle dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’une intervention visant à mettre en échec une tentative de braquage du bureau de La Poste de Koumpentoum, localité située à une centaine de kilomètres de Tambacounda.

"Les circonstances révèlent qu’il s’agit d’un crime crapuleux. Ceux qui ont commis ce crime seront recherchés, arrêtés et punis", a ainsi réagi après s’être rendu sur place, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, dans des propos rapportés par L’Observateur.

Le journal retrace également le déroulé de l’attaque qui a été fatale au major Sané.

"Le décor suffit pour rendre compte de la violence de l’attaque. Il y a mille et un signes qui témoignent de la brutalité avec laquelle les assaillants ont agi. Les cadenas du bureau de la Poste ont sauté. Le portail en fer est défoncé. En face du bâtiment, le mur de clôture de la Mission catholique Koumpentoum porte les stigmates de l’assaut", décrit le correspondant local du journal.

"Sept impacts de balles ont été relevés sur le mur, alors qu’un autre est invisible, car ayant atteint une personne : le Major Tamsir Sané qui ne s’est pas remis du coup reçu à la tête. Il a rendu l’âme les armes à la main", poursuit-il.

Sous le titre : "Révélations sur la mort du Major Tamsir Sané", le journal du Groupe futurs médias croit savoir que le gendarme a été tué par cinq assaillants enturbannés.

"Fusillade mortelle pour le commandant de brigade", souligne Vox Populi dont la Une est illustrée d’une photo du défunt. Le quotidien évoque la réaction des populations de cette localité de la région de Tambacounda, lesquelles "saluent la mémoire d’un grand serviteur".

"Un homme généreux, courtois et très respectueux des populations. C’est une mort que nous regrettons fort surtout les circonstances dans lesquelles elle est arrivée. Aussi bien que ses parents, c’est Koumpentoum qui pleure le commandant Tamsir Sané qui était un des nôtres", témoigne par exemple Chiekh Goumbala, président du Conseil départemental de la jeunesse, cité dans le journal.

Sud Quotidien s’inscrit sur ce registre de la mémoire en retraçant le parcours d’un "gendarme modeste". La publication apprend à ses lecteurs que le défunt était originaire de Ziguinchor (Sud), et était réputé pour sa modestie et sa serviabilité. Il avait fait ses débuts au Camp Leclerc à Dakar avant de servir à Kolda puis Koumpentoum, comme commandant de brigade.

Le journal Enquête évoque la mort du gendarme en appel et met en relief les préparatifs de la Tabaski, fête musulmane prévue dans moins de deux semaines.

A travers un dossier intitulé : "Tabaski en péril", le quotidien dakarois décrit un contexte augurant de difficultés avec des ’’moutons sous-alimentés, rachitiques et des éleveurs désargentés pour le convoyage sur fond de retard des pluies, d’absence de pâturage et d’éleveurs aux abois’’.

Pendant ce temps, Le Soleil s’intéresse à l’actualité liée à l’exploration du pétrole et du gaz au Sénégal, en annonçant le lancement en octobre d’une série d’octrois de licences.

AKS
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