En plus d’améliorer la gestion de l’eau et d’aider à assurer la sécurité alimentaire dans la région du Sahel, le Projet du bassin du fleuve Sénégal contribue aussi à prévenir le paludisme et d’autres maladies tant redoutées, selon la Banque mondiale (BM) vendredi.
Au titre des résultats de la Phase I du projet, près de 3,1 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée-- l'un des moyens les moins coûteux de réduire la maladie et son taux de mortalité-- ont été distribuées dans la zone pour protéger environ 5,6 millions de personnes.
A tout moment, près de 14% des enfants et 9% des femmes enceintes de la zone sont infectés par la maladie, touchant sévèrement les familles démunies.
Shelley McMillan, spécialiste principale en ressources hydrauliques et leader de l'équipe opérationnelle pour le Projet du basin du fleuve Sénégal, a estimé qu'avec la forte croissance de la population de la région dont la majorité est déjà très vulnérable aux maladies hydriques, de nouvelles infrastructures pour l'eau et l'irrigation devraient être mises en place.
Le Projet du bassin du fleuve Sénégal, financé à hauteur de 220 millions de dollars pour une durée de dix ans, et qui en est à sa Phase 2, comprend également un volet sanitaire de quelque 40 millions de dollars.
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