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Le professeur Daouda Ndiaye en appelle à plus de solidarité à l’endroit des "Daaras"
Publié le samedi 13 juillet 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Pr Daouda Ndiaye, chef de l`unité de parasitologie-mycologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de l`hôpital Aristide Le Dantac
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Le professeur Daouda Ndiaye, responsable du mouvement Actions, a lancé vendredi à Thiès, un appel en direction des bonnes volontés et des populations en général, afin qu’elles viennent en aide aux "daaras" (écoles coraniques) qui jouent un rôle dans "l’épanouissement et le développement social" des populations.


Il s’exprimait à l’Hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès où son organisation a financé une opération de circoncision de 100 talibés issus de 17 "daaras" de la capitale du rail.

L’appui couvre tous les frais liés à la préparation jusqu’à la guérison des jeunes circoncis.

"Je profite de cette occasion pour remercier les Serigne de daaras et demander aux populations de continuer à (les) aider, et surtout les daaras parce qu’ils jouent un rôle extrêmement important dans l’épanouissement mais également le développement social de nos populations", a-t-il dit.

Il a annoncé que son mouvement fera d’autres actions au profit de ces "daaras" dans d’autres domaines, tout en invitant les Sénégalais à apporter leur contribution, chacun selon ses moyens, dans les œuvres sociales, l’Etat ne pouvant pas tout faire.

Les "daara" sont souvent confrontés à des problèmes d’alimentation de leurs pensionnaires, a indiqué aux journalistes Cheikh Omar Diagne, maître de l’école coranique Mame El Hadji Assane Diagne du quartier Diakhao, une des bénéficiaires de cette opération.

"Ne recevant aucune aide de l’Etat, c’est malgré nous que nous laissons les enfants s’adonner à la mendicité tant décriée", a dit le maître.

"Des parents qui ont à cœur que leurs enfants maîtrisent le Coran nous font confiance, alors qu’ils n’ont pas les moyens, tout comme nous de les prendre en charge", a-t-il expliqué.

Les autres difficultés qui assaillent selon lui le "daaras" sont liées aux factures d’eau et d’électricité ainsi qu’au loyer, les locaux qui leur sont parfois prêtés ne disposent pas des commodités requises pour l’apprentissage du livre saint, a-t-il poursuivi.

Aussi a-t-il loué la portée du geste du professeur Daouda Ndiaye, chef du département de parasitologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

"Les daara n’en auront jamais assez de tels actes de bienfaisance, vu leurs difficiles conditions d’existence", a-t-il dit, avant d’ajouter : "Notre objectif est de faire en sorte que les enfants mémorisent le Coran avant d’entrer à l’école, car de nos jours toutes les connaissances sont bonnes à acquérir."

ADI/BK
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