Les membres de l''Association nationale des assistantes et secrétaires du Sénégal (ANASS) vont engager une lutte contre l’infiltration de leur profession par des personnes ‘’sans qualification’’ et ‘’sans niveau’’, afin de lui donner plus d’importance, a indiqué sa président, Fatou Diop Sock.
‘’Nous ne sommes pas des syndicalistes, mais nous luttons contre l’infiltration de certaines personnes dans notre corporation. Des personnes qui n’ont ni la qualification, ni le niveau et qui se font appeler secrétaires, ce qui nuit considérablement notre profession’’, a dit Mme Sock.
S’exprimant lors de la journée de conférence sur ''la reconnaissance dans le cadre du travail : contributions, rétributions’’, organisée par l’ANASS, Fatou Diop Sock a affirmé ‘’qu’il n’y a que dans le secrétariat qu’on peut s’infiltrer, sans inquiéter.’’
‘’Personne n’ose aller infiltrer les médecins, les avocats ou les comptables, sans avoir pour autant suivi une formation académique (…). Il n’ y a que dans le secrétariat qu’on peut le faire’’, a-t-elle dit, estimant que c’est la raison pour laquelle des personnes n’accordent pas d’importance à la profession de secrétariat.
Cependant, l’ANASS reste déterminée, selon sa présidente, ‘’à massifier l’association, sensibiliser les assistantes et les patrons, dresser un plan d’activités annuelles, et trouver des moyens financiers pour avoir un bon fonctionnement''.
Elle compte revaloriser la profession, améliorer les connaissances et les compétentes des membres, en tenant compte de l’évolution du métier, avec l’avènement des technologies de l’information et de communication pour des secrétaires et assistantes des professionnelles du métier.
Fatou Diop Sock a par ailleurs invité ses collègues à ne pas se laisser découragées par le manque de plan de carrière.
‘’Le métier est en évolution. Développez vos connaissances, et respectez votre travail afin de briser les mauvaises images qu’on nous prête, parce que tout simplement, nous sommes proches du patron’’, a-t-elle dit.
Mme Sock a exhorté les patrons à participer à la formation des secrétaires et assistantes car, pour elle, ''une secrétaire médiocre ou mal formée donne une mauvaise image de la société ou de l’administration''.