Une bonne gestion des collectivités locales ne peut se faire sans une politique culturelle inclusive, a affirmé, vendredi, le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall.
''Aujourd’hui, on ne peut pas gérer nos collectivités locales, nos communautés, sans nous asseoir sur une politique culturelle permettant une inclusion et une participation des différents acteurs’’, a-t-il dit.
M. Sall s’exprimait lors de l’ouverture d’un atelier sur l’Agenda 21 de la culture, organisé par la mairie de Dakar, en collaboration avec les Cités et gouvernements locaux (CGLU) et l’Association des maires du Sénégal (AMS).
Selon le maire de Dakar, ''si les populations ne se sentent pas concernées, si elles ne sont concernées et mobilisées, elles ne seront pas les vrais acteurs du développement durable''.
Lui emboîtant le pas, Abdoul Aziz Mbaye, ministre de la Culture et du patrimoine, a indiqué que ''la proximité avec les populations permet de mieux appréhender les réalités et leurs besoins''.
M. Mbaye a souligné que la responsabilité des gouvernants locaux et les maires est engagée en ce sens, surtout sur le plan de la culture.
Prenant la parole, le maire de Passy Moustapha Kâ a plaidé pour que l’Afrique soit présente et apporte sa contribution à l’élaboration du nouvel Agenda 21 de la culture.
''Le nouvel Agenda 21, à notre goût, doit placer l’Afrique au cœur de ses priorités. L’Afrique ne doit plus être en marge, elle doit être au cœur des priorités’’, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que ''la culture, dans l’Agenda 21, doit être au cœur des collectivités locales''.