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Raddho, Ondh, Enda Santé … : Ces autres locomotives de la cause LGBT
Publié le mardi 9 juillet 2019  |  seneweb
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L’affaire Elimane Kane, licencié pour avoir refusé d’appliquer la politique pro-LGBT d’Oxfam, continue de provoquer des cris d’orfraie. Malgré les vives récriminations de la société sénégalaise, l’Ong campe sur sa position et se radicalise dans son combat pour la ‘’promotion’’ de la cause des LGBT. Mais il faut signaler que cette affaire aux parfums de scandale n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car d’autres organisations toutes aussi puissantes que l’Ong britannique, établies au Sénégal, soutiennent la même cause. Parmi elles : la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), l’organisation nationale des droits de l’homme (Ondh), Amnesty international, Enda Santé…

En 2009, ces Ong s’étaient liguées pour la défense de neuf homosexuels arrêtés à Sicap Mbao (en décembre 2008) et condamnés, en première instance, à 8 ans de prison pour « acte impudique et contre-nature (mariage homosexuel) ». Aidées en cela par des puissances étrangères notamment l’Etat français à travers Roselyne Bachelot (ministre de la santé), Bernard Kouchner (ministre des affaires étrangère), Rama Yade (secrétaire d’Etat) et le chef de l’Etat français de l’époque hilmself, Nicolas Sarkozy qui a activement œuvré pour la libération de ces neuf homosexuels.

Malgré les vives protestations de Me Mame Adama Guèye alors bâtonnier de l’ordre des avocats sénégalais qui dénonçait « l’ingérence » de Sarkozy, la France et le comité local formé par une dizaine d’Ong (dont les susmentionnées) finissent par obtenir la libération des 9 condamnés. En effet, les avocats de la défense, Me Birame Sassoum Sy, défunt maire de la Médina et Me Issa Diop, ont obtenu de la cour d’appel de Dakar, le 20 avril 2009, l’annulation de la condamnation pour « vice de procédure ».

Le 24 décembre 2015, un autre scandale homosexuel éclate cette fois-ci à Kaolack où 11 personnes avaient été arrêtées pour avoir participé à un mariage gay dans une salle de classe du Lycée Ibrahima Diouf. L’affaire sera vite classée sans suite sur intervention du ministre de la Justice de l’époque, Me Sidiki Kaba ancien président de l’Ondh et réputé défenseur de la cause LGBT.

Le garde des sceaux de préciser à cet effet que « la loi sénégalaise ne réprime pas l’homosexualité en tant que telle ». Avant de signaler à Jamra et ses pairs regroupés autour du collectif « Non à l’homosexualité » que : « aucune protestation hystérique publique ne doit aller à l’encontre du droit de ces personnes à être défendues par la justice ».

L’article 319 du code pénal sénégalais dispose : « sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre-nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ». Entre l’esprit et la lettre de la loi, semble glisser de manière sournoise la subversion.
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