Le secrétaire général de l’ONU invite la communauté internationale à renouveler son engagement dans la lutte contre le paludisme, rappelant qu’en dépit des efforts accomplis, cette maladie ‘’tue toujours plus de 500 000 personnes par an’’.
‘’En cette journée mondiale du paludisme, renouvelons l’engagement collectif que nous avons pris de combattre le paludisme et d’enrayer à jamais cette maladie mortelle’’, écrit Ban Ki-moon, dans un message à l’occasion de la Journée mondiale du paludisme, célébrée ce vendredi.
Saluant ‘’les nombreux partenaires dévoués dont l’action concertée a permis de sauver pas moins de 3 millions de vies depuis 2000’’, le SG de l’ONU souligne que le taux de mortalité due au paludisme dans le monde ‘’a été réduit de plus de 40 % et (que) beaucoup de pays sont parvenus à se rapprocher de l’objectif qui consiste à éliminer la maladie’’.
''Grâce à la prévention et au traitement du paludisme, davantage d’enfants sont en assez bonne santé pour rester à l’école, acquérir des compétences et devenir des membres productifs de la société. Cela permet d’épargner des souffrances humaines et d’augmenter les revenus des ménages, et contribue au développement économique’’, écrit Ban Ki-moon.
En dépit des efforts accomplis, le paludisme ‘’tue toujours plus de 500 000 personnes par an’’, selon le patron de l’ONU.
''Si nous pouvons saluer les progrès accomplis à ce jour, nous n’en devons pas moins affronter le fait que le paludisme tue toujours plus de 500 000 personnes par an. Les jeunes enfants, âgés de moins de 5 ans, qui vivent en Afrique subsaharienne, continuent d’être les premiers touchés’’, écrit-il.
Il signale ’’trop de cas ne sont toujours pas contrôlés, enregistrés ni traités’’.
Ban Ki-moon lance ‘’à nouveau un appel aux investisseurs pour qu’ils poursuivent leurs efforts et aux États pour qu’ils fassent preuve d’un engagement et d’une volonté politiques soutenus afin d’améliorer les efforts de prévention et la lutte contre le paludisme’’.
''Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour préserver les progrès accomplis et continuer d’intensifier la lutte contre le paludisme’’, dit-il.
''Nous devons mobiliser davantage de ressources pour élaborer des programmes de surveillance efficaces ou les maintenir en place et pour lutter contre la résistance croissante des moustiques aux insecticides et contre la résistance des parasites aux médicaments antipaludiques’’, estime Ban Ki-moon.