Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a procédé hier, jeudi 24 avril, au lancement du cadre de formulation de la stratégie de résilience de la ville. Le choix de Dakar parmi les 100 villes résilientes au monde a été célébré à cette occasion.
La fondation Rockefeller a alloué un budget de 100 millions de dollars américains pour renforcer la résilience urbaine à travers le monde. C’est à ce titre que la ville de Dakar a décidé de se joindre au réseau des 100 villes résilientes pour faire face aux chocs et aux perturbations en renforçant ses capacités d’adaptation à résister et à se remettre rapidement des chocs et des contraintes dans une large approche de développement durable.
En procédant hier, jeudi 24 avril, au lancement du cadre de formulation de la stratégie de résilience de la ville de Dakar, Khalifa Sall, a expliqué que « la résilience n’est rien d’autre que notre capacité à anticiper les maux et les problèmes et à se donner les moyens de les régler et à toujours pouvoir les faire face. Mais avant de faire face, il s’agit de connaitre et de pouvoir anticiper avant de pouvoir solutionner ». Pour le maire de Dakar, il s'agit " de rassembler tous les dakarois autour d’une stratégie de résilience».
Prenant la parole, Mamadou Biteye, Directeur général du bureau régional Afrique de la fondation Rockefeller a indiqué que cette dernière « se focalise aujourd’hui sur deux objectifs majeurs. Le premier étant la construction d’une économie d’une ville inclusive pour faire face à l’inégalité à travers le monde entre les personnes, les communautés mais aussi les pays. Le second objectif est la résilience". Ainsi dira-t-il, "nous comprenons par la résilience la capacité des personnes, des communautés et des systèmes à pouvoir anticiper et à faire face aux catastrophes naturelles".
Après avoir relevé qu'il était grand temps de construire la résilience, d’aider les villes à faire face à ces chocs, il a indiqué: «Pour nous 100 villes résilients, c’est véritablement une porte d’entrée pour éventuellement élargir nos actions».