La Commission nationale de mutation du personnel enseignant a démarré, ce 24 juin à Saly, ses travaux. Elle va examiner, cette année, 78 000 demandes pour seulement 19596 postes disponibles. Aussi, le ministre de l’Éducation nationale a invité ses membres à respecter les règles du jeu et à faire preuve de rigueur, de transparence et d’équité dans le traitement des dossiers qui leur seront soumis. Le processus commence avec la déclaration des postes susceptibles d’être vacants et prend fin avec la délivrance des ordres de service au mois de septembre.
En effet, selon Le Soleil, tous les enseignants, du préscolaire au secondaire en passant par les corps de contrôle et les chefs d’établissements, ont la possibilité de poser leurs candidatures pour changer de poste dans le système. Il suffit tout simplement de remplir les critères retenus. Entre autres, on privilégie surtout l’ancienneté, les notes administratives dans le corps et le poste ainsi que la situation de la zone (favorisée ou défavorisée). Les enseignants qui sont dans la capitale ont moins de points que ceux qui vivent en milieu rural.