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Le Sénégal, bon élève dans l’amélioration de la condition féminine (officiel)
Publié le mercredi 26 juin 2019  |  Agence de Presse Africaine
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Les différents plans nationaux de développement sanitaire (PNDS) mis en œuvre par le Sénégal lui ont permis d’effectuer un important bond en avant en termes de santé sexuelle et reproductive, de lutte contre les violences basées sur le genre et l’éradication des inégalités sociales et économiques, a déclaré mardi à Dakar, Aliou Ndiaye, le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Au Sénégal, « entre 2011 et 2017, le ratio de la mortalité infanto-juvénile (moins de 5 ans) est passé de 72 pour mille naissances à 56 pour mille. Le taux de mortalité maternelle est passé, entre 1986 et 2017, de 510 à 273 pour cent mille naissances vivantes. La prévalence contraceptive s’est nettement améliorée, passant de 12 % en 2012 à 27,8 % en 2017 », a renseigné Aliou Ndiaye.

Le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération s’exprimait à la cérémonie de publication du rapport national et mondial sur l’état de la population intitulé « Une tâche inachevée, la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous » et réalisé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Au Sénégal, les besoins de planification familiale non satisfaits chez les femmes de 15 à 49 ans sont estimés en 2019 à 25 %. Nul en 1969, le taux de recours à la contraception (méthodes modernes) est passé à 6 % en 1994, puis à 24 % en 2019. Et le taux de naissances assistées par un personnel de santé qualifié est évalué à 59 % pour la période 2006-2017.






De son côté, Cécile Compaoré Zoungrana, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Sénégal a indiqué que « le choix du thème (du rapport) ne pouvait être plus pertinent au regard de la problématique actuelle du respect des droits et des choix pour tous les individus dans le monde, particulièrement les femmes, les adolescents et les jeunes ».

Selon elle, « l’analyse de la situation montre entre autres des avancées dans certains domaines tels que l’accès à la contraception, les soins pré et post-natals, les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, la prévention ou le traitement des infections sexuellement transmissibles ».

Toutefois, Cécile Compaoré Zoungrana a reconnu qu’« il reste beaucoup à faire. Les obstacles persistent et sont d’ordre politique, social, économique et juridique. Ils doivent être franchis afin que toutes les femmes et les filles soient en mesure d’exercer leur droit et de faire des choix responsables concernant leur santé sexuelle et reproductive ».

Cette année, la publication du rapport national et mondial sur l’état de la population coïncide avec le cinquantenaire du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et les 25 ans de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD).


ID/cat/APA
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