L’ancien président de l’Olympique de Marseille prie pour que le Sénégal remporte la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Pape Diouf l’a dit hier à Dakar, dans un entretien exclusif accordé à Tribune. «Je souhaite que le Sénégal puisse ramener le trophée. Nous n’avons jamais gagné un trophée continental, ni en sélection ni en club», a-t-il déclaré. Et Pape Diouf d’ajouter : «La dernière grande victoire du Sénégal remonte en 1963. C’était lorsque l’équipe nationale du Sénégal avait gagné la médaille d’or des Jeux de l’amitié».
Dans la foulée, Pape Diouf a tressé des lauriers à l’entraîneur de l’Équipe nationale de football. «Le meilleur palmarès du football, c’est aujourd’hui Aliou Cissé qui le détient», a-t-il souligné. Quid de Sadio Mané ? Pape Diouf estime que l’enfant de Bambali fait partie des meilleurs joueurs au monde. «Sadio Mané fait partie aujourd’hui des meilleurs attaquants d’Europe. Il fait partie de ces types de joueurs que tous les grands clubs souhaiteraient engager», a-t-il dit. Selon l’ancien journaliste sportif, Sadio Mané pourrait être le fer de lance de notre Équipe nationale. «Un grand joueur ne peut pas attendre que l’entraîneur le place dans de meilleures conditions», a en outre expliqué notre interlocuteur. Il a toutefois précisé, parlant toujours de Sadio Mané, qu’au Sénégal, il n’a pas les mêmes partenaires qu’il a à Liverpool.
Pape Diouf qui est par ailleurs agent de joueurs, a également indiqué qu’il a eu à entretenir dans un passé récent, d’excellentes relations avec l’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football, El Hadji Malick Sy Souris. «J’ai eu les meilleures relations au monde avec Malick Sy Souris. Voilà, un homme d’envergure qui était un grand président», a-t-il rappelé. L’occasion faisant le larron, Pape Diouf n’a pas manqué de jeter un regard critique sur le management du football sénégalais. «Aujourd’hui, le problème du Sénégal, ce n’est pas seulement un problème tactique. C’est aussi un problème d’envergure, d’équipe dirigeante. Il faut à ce niveau avoir une équipe dirigeante qui sache où aller. Malheureusement, depuis longtemps, ça nous fait défaut», a-t-il conclu.