Les membres de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (Anrsa), réunis hier à Dakar, ont affiché leur volonté de mettre le Sénégal sur les rails du développement par le biais des Technologies de l’information et de la communication. Du 13 au 15 mai, ils comptent organiser la deuxième édition du Salon africain de la recherche et des innovations (Saris 2014) sous l’égide du président de la République et du ministère de l’Enseignement supérieur.
L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (Anrsa) veut s’attaquer à la problématique du développement, de la sécurité alimentaire, de l’emploi des jeunes, de la recherche par le biais des Technologies de l’information et de la communication (Tic). En conférence de presse hier à Dakar, les membres de l’Anrsa ont dévoilé leur calendrier de l’année en cours. «Les pays africains doivent utiliser la science et la technologie pour surmonter leurs défis majeurs de développement. Il s’agit, entre autres, de la sécurité alimentaire, la pauvreté, l’éducation, la formation et l’emploi. Pour relever ces défis, il est nécessaire de mettre en place les conditions idoines pour permettre à la science et à la technologie de jouer pleinement leur rôle afin d’asseoir un développement harmonieux et durable», détaille Ousmane Kane, président du Comité de pilotage Saris 2014.
Selon lui, l’édition du Saris 2014 s’inscrit dans le cadre de la préparation du Sommet de la francophonie de 2014 et de la prochaine Biennale des sciences et de la technologie (Afristech) de 2015. Axant leur thème sur «Synergie des acteurs et création d’emplois», Dr Kane et Cie informent qu’ils vont donner aux différents acteurs l’occasion de s’exprimer, entre autres, sur la problématique de l’emploi des jeunes dans nos pays. «Il s’agira ainsi d’explorer et de montrer les opportunités d’emplois qu’offrent la recherche et la valorisation de ses résultats. Le salon de 2014 aura une dimension internationale. Et il devra connaître la participation de pays de la sous-région», avance M. Kane qui, en outre, annonce qu’une attention particulière sera réservée au volet de la culture scientifique et de la promotion des métiers de la science auprès des jeunes.
Pour Mme Sophie Gladyna Siby, directrice générale de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (Anrsa), le président de la République pousse les jeunes vers les sciences. «Il s’est engagé dans cette dynamique pour mettre de l’argent dans les contenus de la recherche, les infrastructures (restauration et rénovation des universités et autres). Aussi, il y a la formation professionnelle pour permettre aux jeunes de s’exercer par rapport à la création d’emplois», confie-t-elle.