La Grande Côte fustige le mutisme d’Aminata Mb. Ndiaye

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Publié le mardi 18 juin 2019 | Enquête Plus

© Autre presse par DR
Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l`élevage

Les pêcheurs artisanaux de la Grande Côte ont fustigé, avant-hier, le silence des autorités étatiques, notamment Aminata Mbengue Ndiaye, face au bradage des ressources halieutiques par les navires étrangers. Ils souhaitent une réaction rapide de la ministre en charge des Pêches et de l’Économie maritime.

Les pêcheurs artisanaux de Diogo, Fass Boye, Darou Khoudoss et ceux du littoral exerçant dans la zone des Niayes n’ont plus envie d’attendre, alors que les ressources halieutiques dans cette partie du département de Tivaouane sont spoliées par des bateaux étrangers. Ils avaient déjà posé cette doléance sur la table de la nouvelle ministre des Pêches et de l’Économie maritime. Quelques semaines après, ils remettent ça.

Avant-hier, ils se sont rassemblés pour étaler encore toutes les difficultés qui plombent le développement du sous-secteur de la pêche dans cette zone. Selon le coordonnateur du Comité local de la pêche artisanale (Clpa) de Fass Boye, il appartient au successeur d’Oumar Guèye de réagir au plus vite, pour protéger lesdites ressources.

‘’Nous avons constaté, depuis quelque temps, que des navires étrangers procèdent à un bradage des ressources halieutiques. C’est une mauvaise pratique que nous ne cesserons de dénoncer. Nous demandons au nouveau ministre de préserver les ressources halieutiques et de promouvoir le développement de la chaîne de valeur pour éviter les pertes post-captures’’, se plaint Moda Samb tout reconnaissant que l’État a déjà consenti beaucoup de moyens dans le secteur de la pêche.

Cependant, il ne cesse de se demander pourquoi ledit secteur ne parvient toujours pas à décoller.

Outre le mutisme des autorités face au bradage des ressources, les pêcheurs artisanaux de la Grande Côte, à travers le Clpa, déplorent d’autres maux. ‘’En plus du bradage des ressources, il y a la cherté du matériel de pêche, le manque de carburant, une absence totale de sécurité en haute mer. Voilà, entre autres, les maux que nous vivons. Ce que nous attendons du nouveau ministre, c’est d’abord et surtout de renforcer la sécurité des pêcheurs artisanaux’’, déclare le coordonnateur du Clpa.

Ainsi, il invite l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales à œuvrer davantage afin de sortir ses camarades et lui de cette impasse.

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