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Appel à allier vaccination et dépistage pour éradiquer le cancer du col de l’utérus
Publié le jeudi 13 juin 2019  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
DR Fatma Guenoune , La présidente de la ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA)
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Dakar, 13 juin (APS) - La présidente de la ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), Fatma Guenoune, a invité jeudi à allier vaccination et dépistage pour éradiquer le cancer du col de l’utérus au Sénégal.

’’L’utilité de la lutte que nous menons, c’est de voir comment le vaccin mettra un terme à cette maladie dans les années à venir. Allier vaccination et dépistage fera éradiquer le cancer du col de l’utérus au Sénégal et particulièrement en Afrique’’, a-t-elle dit.

Fatma Guenoune s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur ’’Les cancers féminins en Afrique : explorer les opportunités de partenariat régional’’.

Le vaccin du col de l’utérus demeure primordiale, a-t-elle indiqué, précisant qu’il faudrait vacciner les enfants de zéro à quinze ans pour leur permettre de se protéger contre cette maladie.

’’C’est ainsi que ce cancer sera éradiqué en Afrique. Il faudrait qu’on puisse s’engager ensemble pour lutter contre le cancer féminin dans la sous-région’’, a-t-elle plaidé.

Fatma Guenoune dit avoir noté non seulement un pas vers une réflexion sur une urgence régionale, mais aussi une chance d’identifier des solutions concrètes pour unir les forces des partenaires et coordonner leurs actions.

Au Sénégal, a-t-elle rappelé, les cancers féminins, qui sont actuellement l’une des causes les plus fréquentes de morbidité et de mortalité, deviennent rapidement un problème majeur de santé publique. Le pays enregistre actuellement 1200 nouveaux cas de cancer de col de l’utérus chaque année, selon elle.

’’Nous espérons que cet atelier permettra de réfléchir davantage à des solutions et de jeter des jalons pour un partenariat régional en vue de renforcer nos actions au bénéfice des femmes et des patientes en Afrique’’, a-t-elle déclaré.

’’Dans une étude que nous avons menée, nous avons essayé de savoir combien de personnes ont des lésions évoluant vers le cancer en vue de connaître le type de papillomavirus humain (HPV) incriminé’’, a pour sa part souligné Professeur Halimatou Diop Ndiaye, du laboratoire de bactériologie virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec.

D’après elle, cette étude a permis de distinguer 14 types de HPV à haut risque pouvant entrainer le cancer.

Elle a souligné qu’à l’issue cette étude, les spécialistes ont cherché à savoir quelle était la prévalence des types de HPV chez les femmes et cela a confirmé la présence d’un HPV 45 au Sénégal par exemple.

Pr Halimatou Diop Ndiaye a fait remarquer que la vaccination reste une prévention primaire permettant de protéger les enfants ou les femmes de demain, afin qu’elles ne rencontrent jamais le virus.
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